C'est l’artiste Filip Roca qui est l'auteur de l'installation lumineuse de la Cathédrale Saint-Jean. Une création intitulée "TIME". Les images détaillées projetées sur la façade sont issues d’algorithmes. Le public est conquis par la poésie de l'oeuvre.
Le parvis de la Primatiale Saint-Jean est souvent très prisé des visiteurs de la Fête des Lumières. Cette année, le duo Filip Roca et Zarko Komar est à l'origine de l'installation lumineuse qui anime l'édifice religieux du Vieux-Lyon. Une création intitulée "TIME" avec des images détaillées projetées sur la façade. Elles sont accompagnées de musiques provenant d’un quatuor à cordes.
Cette création spectaculaire est un exemple d'art génératif. De quoi s'agit-il ? Il s'agit d'une création artistique généralement numérique basée sur des algorithmes. Ces derniers conçoivent des œuvres se générant d'elles-mêmes et/ou non déterminées à l'avance.
On est heureux de proposer des projets très différents, de beaux projets, à la fois humoristiques, artistiques.
Julien PavillardDirecteur artistique de la Fête des Lumières 2022
"On a toujours des critères artistiques assez forts sur la Fête des Lumières, en essayant de mélanger des oeuvres qui peuvent plaire à tout le monde", explique Julien Pavillard, directeur artistique et coordinateur général de la Fête des Lumières.
Des fils iridescents mélangés aux couleurs froides de formes simulées par un ordinateur. Des tableaux qui s'accordent aux lignes de l'édifice religieux. "TIME" se veut un voyage éphémère symbolisant le temps qui passe. Elle mêle les contours anciens aux images générées par des algorithmes informatiques.
"On a des œuvres parfois plus pointues, sur le plan artistique mais très belle, comme celle de la cathédrale Saint-Jean. D'autres oeuvres sont très grand public ou humoristiques, comme celle de la place des Terreaux. Ce mélange, c'est ce qui fait la diversité de la Fête des Lumières. La diversité des projets lumière et vidéo", conclut le directeur artistique de la Fête des Lumières 2022.
Des activistes écologistes polluent la fête
Samedi soir, des activistes écologistes ont troublé la fête en projetant sur la façade de la primatiale Saint-Jean un message. Les visiteurs ont pu apercevoir le logo des militants d’Extinction Rébellion suivi des mots "Ultra riche = ultra pollueur".
Le groupuscule lyonnais a rusé pour pouvoir s'incruster sur la façade de l'édifice religieux, expliquent nos confrères de Lyon Mag. Ils précisent que les membres d'Extinction Rébellion sont connus pour leurs actions spectaculaires. Sont évoqués notamment évoqués le déploiement d'une banderole sur le siège de Bayer dans le 9e arrondissement ou la dégradation des bâches publicitaires de la place Bellecour.