La communauté d'agglomération de Villefranche met en place "un plan d'actions contre la radicalisation" dans le cadre d'un partenariat entre l'Etat, les collectivités territoriales et tous les acteurs locaux de la politique de la ville. Gleizé et Limas s'associent à la démarche
La communauté d'agglomération de Villefranche-sur-Saône, les communes de Gleizé et Limas, ont signé jeudi avec l'Etat une convention portant sur la prévention de la radicalisation, en annexe du Contrat de ville 2018/2020.
Ce plan d'actions prévoit tout un dispositif de repérage, très en amont, du basculement vers la radicalisation à partir d'un référentiel précis mais aussi une politique de prévention. Les acteurs impliqués sont les services sociaux des collectivités locales, l'Education Nationale, les associations, les bailleurs sociaux. La prévention prévoit notamment de "valoriser et de défendre la place des femmes dans la société" et "d'éveiller la jeunesse aux valeurs républicaines et au risque d'embrigadement."
En fait, l'Etat s'efforce depuis 2016 d'impliquer les collectivités locales dans le repérage des signes de radicalisation dans la société .Et qui d'autre que les communes et les services associés, au contact des citoyens, pouvaient mieux le faire ?
"On n'a pas été choisi parce que l'on avait une situation plus alarmante qu'ailleurs". Le maire de Villefranche tient tout d'abord à rassurer ses administrés qui pourraient s'inquiéter de voir leur ville à l'avant-garde de la lutte contre la radicalisation.
Thomas Ravier, le maire de Villefranche (sans étiquette) et vice-président du département du Rhône, se veut "réaliste" : "Avec 37 000 habitants, on est une ville moyenne de France, dit-il , et on est très humble. Dans un édifice, toutes les pierres comptent, même les plus modestes".
Stephane Bouillon , préfet de région, explique comment cette politique d'action contre la radicalisation va se mettre en place :