Les quatre mineures, suspectées d'avoir roué de coups une jeune fille dans le 9e arrondissement de Lyon, ont été mises en examen pour violences aggravées et placées sous contrôle judiciaire.
Le parquet a établi le lien avec une première plainte, pour viol cette fois, contre le frère d'une des mises en cause.
Le lien entre le passage à tabac de l'adolescente et la plainte pour viol déposée par la victime contre le frère mineur d'une des jeunes suspectées d'avoir commis les violences est désormais établi, a expliqué le parquet de Lyon ce 17 décembre.
Garde à vue levée
Tout aurait démarré avec une plainte pour viol, déposée par la victime contre le frère d'une des adolescentes suspectées des violences. Elle aurait passé à tabac la victime suite à ce dépôt de plainte. De son côté, le jeune homme, mineur, a été placé en garde à vue le samedi 16 décembre. "Cette dernière a été levée dans la soirée, les investigations se poursuivent dans le cadre de la procédure", a précisé le parquet de Lyon ce 17 décembre au matin.
Placement sous contrôle judiciaire
Quant aux quatre mineures, âgées de 14 à 16 ans, elles avaient été présentées à un juge à Lyon ce samedi 16 décembre au matin. Elles sont ressorties libres en début de soirée mais placées sous contrôle judiciaire. Elles ont pour interdiction de rentrer en contact avec la victime. Aucune des mineures "ne présentait d’antécédents judiciaires", selon le parquet de Lyon.
Une scène ultra-violente
Jeudi, une vidéo montrant une adolescente se faisant rouer de coups par des jeunes filles est vite devenue virale sur les réseaux sociaux et relayée par des sites d’extrême droite. On voit sur les images l’adolescente se faire frapper pendant près d’une minute, recevant des gifles, des coups de genou et en étant traînée au sol, tirée par les cheveux. "Reparle encore de mon frère", menace l’une des agresseuses, tandis que deux autres filment la scène.
La préfecture de région avait immédiatement appelé à ne pas diffuser cette vidéo « par respect pour la victime » et les images avaient été signalées sur la plate-forme Pharos, le portail de signalement des contenus illicites sur Internet, a précisé la police nationale sur X.