Les agents des services pénitentiaires d'insertion et de probation de la maison d'arrêt de Lyon-Corbas viennent de décider la poursuite de leur mouvement.
Les agents syndiqués et non syndiqués du SPIP du Rhône Antenne de Lyon milieu vont poursuivre leur mouvement. Ils demandent une égalité de traitement entre les conseillers pénitentiaires d'insertion et de probation (CPIP) et les assistants de service social (ASS, principalement en milieu fermé).
Au-delà, leurs actions se traduiront par un ralentissement de toutes les procédures administratives : rédaction à minima de tous les écrits professionnels. Les documents seront transmis à leur hiérarchie accompagnés d'une mention spécifique pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail. Ils " exigent des négociations indemnitaires et statutaires ainsi que la continuité du renfort en ressources humaines", précisent les responsables de l'intersyndicale.
Leur mouvement donnera lieu à différents boycotts de réunions avec les institutionnels et les partenariales des services judiciaires et pénitentiaires.
Le boycott portera également sur les dispositifs de détection, particulièrement les grilles de détection de la radicalisation violente des détenus mise en place dernièrement par le Garde des Sceaux et le ministère de l'Intérieur.