La sécheresse se poursuit et les dispositifs de gestion de l'eau évoluent rapidement, en particulier dans le Rhône. Un nouvel arrêté interdépartemental intègre désormais l'axe de la Saône au dispositif existant. 6 départements sont concernés.
Un de plus ! La sécheresse qui perdure provoque -et c'est logique- une marée d'arrêtés préfectoraux. Hier, Pascal Mailhos, préfet du Rhône et de Région a signé un arrêté interdépartemental qui valide l'intégration de l’axe Saône dans le dispositif de gestion de la sécheresse de la circonscription du Rhône. En clair, en matière de gestion de la ressource en eau en période d’étiage, la rivière Saône bénéficie désormais d’une coordination entre les 6 départements qu’elle traverse (Vosges, Haute-Saône, Côte d’Or, Saône et Loire, Ain et Rhône).
En temps de sécheresse comme celle qui sévit en ce moment, les ressources en eau des communes riveraines seront donc gérées de façon concertée, ce qui vient compléter le dispositif déjà mis en place dans le Rhône.
Quatre niveaux de gravité en période de sécheresse
Des arrêtés comme celui signé hier règlementent les usages de l’eau en période sèche et définissent les éventuelles mesures de limitation des usages et des activités. Quatre niveaux de gravité sont définis :
- La vigilance qui informe de la dégradation des ressources en eau
- L’alerte, qui instaure des mesures de restriction
- L’alerte renforcée qui comme son nom l’indique renforce les restrictions
- Le niveau de crise qui priorise l’approvisionnement en eau potable et les usages liés à la santé, la salubrité et la sécurité.
A titre d'exemple, l'ensemble du département du Rhône en vigilance sécheresse depuis fin avril est passé en alerte depuis le 24 mai dernier, tout comme l’Est Lyonnais. Ce qui implique la limitation de certains usages (arrosage des pelouses, lavage des façades et toitures et remplissage des piscines pour les particuliers sauf première mise en eau). L'arrosage agricole comme celui des potagers ou des greens de golf est possible dans certains créneaux horaires uniquement.
Le bassin versant du Gier demeure pour l'instant en vigilance.