La tyrolienne de l'Yzeron est en service. Les premiers passagers ont pu apprécier la descente entre le plateau et le crêt de la Madone.
Equipés de pied en cape de leurs vêtements les plus chauds, ils sont venus tester la tyrolienne de l’Yzeron dès son ouverture. 1 km de descente entre le plateau et le crêt de la Madone avec une vue imprenable sur le plan d’eau du Ronzey, et parfois sur les Alpes par temps clair. Si la vitesse moyenne est de 60 km, Victor Loulmet qui équipe les volontaires sur la plateforme de lancement, annonce 110 km/h à l'arrivée. Une vitesse qui explique les gants, la doudoune, le masque et la triple épaisseur de vêtements car en cette journée du 20 mars, la température n’est pas très élevée.
Allongé sur le ventre, sanglé dans un harnais, la tête la première, les mains le long du corps (surement pour l’aérodynamisme) les pieds calés sur une barre, le passager glisse à 60 mètres de hauteur au-dessus du plan d’eau du Ronzey. Tous sont unanimes. « Les sensations sont bonnes, ça fait pas si peur que ça, ce n’est pas brutal, la vue est géniale, ça passe super vite… ».
Edouard tient dans sa main une mini caméra pour garder un souvenir de sa première fois. Il est venu avec son fils. Il plonge et s’en suit un bruit sourd de vibration qui s’éloigne peu à peu. Son fils le regarde filer entre les sapins avant de s’équiper à son tour.
La seule contrainte ici c’est le poids. Il faut peser au moins 35 kg. Pour les descentes en duo, la différence de poids ne doit pas excéder 40 kg, sinon l’équilibre est rompu.
Le câble a été installé en janvier par hélicoptère par une équipe spécialisée. Il a fallu une semaine pour mettre en place cette tyrolienne géante. Le câble pèse à lui seul 2.8 tonnes. Le budget s’élève à 500 000 euros.
Pour connaître l'ivresse de cette descente éclair, il vous faudra débourser 32 euros..