Stupéfiants : 21 tonnes de gaz hilarant saisies à Vénissieux

21 tonnes de protoxyde d'azote, surnommé le gaz hilarant en raison de ses effets psychotropes, ont été saisies par la police dans un entrepôt de la banlieue lyonnaise. Un homme a été placé en garde à vue.

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On l'appelle le gaz hilarant, mais le protoxyde d'azote est un psychotrope dont les effets sur la santé peuvent être graves. 21 tonnes de protoxyde d'azote ont été découvertes par la police samedi 22 juillet 2023 dans un entrepôt de Vénissieux, dans la banlieue de Lyon. Au cours de l'opération, un homme a été interpellé et placé en garde à vue.

21 tonnes de protoxyde d'azote saisies

Dans un communiqué publié lundi 24 juillet, la Direction Départementale de la Sécurité Publique (DDSP) du Rhône explique que le 22 juillet vers 18h30 à Vénissieux, deux équipages de police ont été appelés après le déclenchement d'une alarme dans une entreprise. Sur place, les policiers ont vu "un véhicule quitter rapidement le secteur et ont décidé de l'intercepter".

Les occupants de la voiture ont expliqué "qu'ils venaient de se procurer du protoxyde d'azote, dans un entrepôt situé à proximité". Une fois sur les lieux, les policiers ont découvert "22 palettes de cartons de protoxyde d'azote, soit un total de 21 tonnes", selon la DDSP qui précise que "le gérant de l'entreprise, présent sur place, a été interpellé et placé en garde à vue pour travail dissimulé".

Des risques sévères pour la santé

Le protoxyde d'azote est normalement utilisé en médecine comme analgésique, ainsi que dans les siphons de cuisine. Mais lorsqu'il est inhalé, ce produit a des effets psychoactifs qui durent trois à quatre minutes. Un usage détourné en particulier par les jeunes, mais qui présente des risques d'asphyxie, de perte de connaissance, de brûlures et, en cas d'usage répété ou à fortes doses, de sévères troubles neurologiques, hématologiques, psychiatriques et cardiaques.

Le protoxyde d'azote est aujourd'hui la troisième substance la plus consommée en France après le tabac et l'alcool, selon la préfecture de police de Paris.

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