Il y a deux ans, le commissariat de Vaulx-en-Velin a adopté “TN360”, un chat abandonné retrouvé sur la voie publique. Depuis, la nouvelle recrue s’est faite une place dans la brigade, jusqu’à en devenir une mascotte.
C’est une recrue qui sort de l’ordinaire. Il y a deux ans, des riverains de Vaulx-en-Velin ont retrouvé un chat sur la voie publique. “Elle avait deux mois et demi la cocotte, raconte la commissaire du poste de police de Vaulx-en-Velin. Elle n’était pas pucée, pas tatouée.”
Une situation à laquelle les agents sont régulièrement confrontés. En théorie, ils contactent la SPA pour que l’organisme prenne l’animal en charge. “En attendant que j’arrive, les agents lui avaient fait un petit lit avec un bonnet, derrière les ordinateurs. Elle s’est couchée en boule.” Les policiers n’ont pas résisté. “Ils m’ont demandé si on pouvait la garder, je n’ai pas hésité.”
Comme pour toute adoption, il a d’abord fallu lui trouver un nom. “On a choisi TN360. Ce nom bizarroïde, c’est l’indicatif radio de Vaulx-en-Velin.” Rapidement, TN360 a trouvé ses marques. “Essentiellement, elle dort, s’amuse la commissaire. Le matin, dans le vestiaire des filles. Et l’après-midi, dans le vestiaire des garçons.”
Une présence qui détend l’atmosphère
En deux ans, elle est devenue très appréciée des autres locataires. “Certains collègues sont comme des super-copains pour elle, explique la commissaire. Dès qu’elle les voit, elle court vers sa gamelle. Et si la nourriture ne vient pas assez vite, elle va monter sur le comptoir de l’accueil pour montrer qu’elle est là.”
Un chat très apprécié des agents, mais aussi des visiteurs ou des victimes. Régulièrement, une assistante sociale prend en charge des enfants au poste de police. Pendant les consultations, “le chat vient se montrer pour chercher des caresses. Ça permet de détendre l’atmosphère.”
Une présence qui détend l’ambiance et qui facilite le dialogue. “Quand elle se promène dans les locaux, ça nous apaise. Elle nous humanise, elle nous permet de sortir du cadre strictement policier. Comme si c’était une maison.”
Et si TN360 doit quitter le commissariat un jour ? “Je ne suis pas inquiète, affirme la commissaire. Si on doit lui trouver une famille, plein de collègues sont déjà prêts à l’accueillir.”