Le mlaire divers droite de Rive-de-Gier (Loire) refusera désormais systématiquement toutes les demandes de rapprochement familial ou de séjour dans sa commune.Jean Claude Charvin invoque le possible retour des combattants de Syrie au fur et à mesure des défaites de Daech.
Le maire divers droite de Rive-de-Gier (Loire) Jean-Claude Charvin a annoncé mercredi qu'il refuserait dorénavant "systématiquement" toutes les demandes de rapprochement familial ou de séjour sur sa commune, après l'attaque en Normandie et les précédents attentats.Dans un courrier adressé au préfet de la Loire Évence Richard, dont l'AFP a obtenu copie, le maire de cette commune de 15.000 habitants évoque les retours de Syrie de personnes parties y faire le jihad, "qui risquent de s'amplifier rapidement dans les mois à venir avec les défaites successives de Daech".
"Chaque jour le gouvernement nous rappelle que nous sommes en guerre et que c'est l'affaire de tous. Si nous sommes en guerre, le gouvernement doit nous donner les moyens de protéger nos concitoyens", écrit Jean-Claude Charvin, qui souhaite être informé de la "présence d'individus dangereux"sur sa commune.
"Au vue de l'absence de réelles réponses du gouvernement face à mon inquiétude,inquiétude partagée par nombre de mes collègues, je vous informe de ma décision de refuser systématiquement tous les dossiers de rapprochements familiaux ou de nouvelles demandes de séjour sur la commune de Rive-de-Gier", annonce le maire.
Interrogé par l'AFP, le cabinet du maire de cette ville de la vallée du Gier, à mi-chemin entre Saint-Etienne et Lyon, indique avoir traité "onze demandes de regroupement familial en 2015, un nombre sensiblement identique aux années précédentes".