Depuis l'annonce d'un plan de restructuration par leur maison-mère Sequana, les salariés d'Arjowiggins à Charavines, en Isère, se mobilisent. En l'absence de repreneur pour leur site, il pourrait tout bonnement fermer ses portes. Ce Samedi 24 mai, ils ont sollicité le soutien des élus.
Le combat continue pour les salariés d'Arjowiggins à Charavines, en Isère. Ce samedi 24 mai, le personnel recevait les élus locaux sur le site de l'usine. Une trentaine d'entre eux, toutes étiquettes confondues, du maire au sénateur, ont répondu présents.
Ils ont ainsi pu toucher du doigt les machines en production, mesurer la technicité et le savoir faire du personnel. Une activité bénéficiaire depuis plusieurs mois selon les représentants du personnel.
Les salariés demandent aux élus locaux de racheter leur usine
Mais le site isérois est bel et bien sur la sellette depuis l'annonce d'un plan de restructuration de la maison-mère d'Arjowiggins, Sequana. Il pourrait même fermer ses portes en l'absence de repreneur. Si les salariés ont interpellé les élus locaux c'est aussi parce qu'ils n'ont plus confiance en l'Etat.Interview de Jean-Pierre Barbier, député UMP de l'Isère
En effet, il détient 20% du groupe Sequana, à travers la Banque Publique d'Investissement. Ils demandent donc à leurs élus d'exercer leur droit de préemption. C'est à dire racheter l'usine et sauvegarder ainsi le savoir-faire et peser sur le choix d'un éventuel repreneur.
Jean-Paul Bret, Président de la Communauté de Communes du Pays Voironnais, s'exprime sur l'expérience du rachat de l'usine Vertaris par les collectivités
Reportage de Jean-Christophe Pain et Nathalie Rapuc