Les salariés de la papeterie de Charavines (Isère) d'Arjowiggins toujours dans l'attente d'un repreneur

En Isère, le site de Charavines d'Arjowiggins est toujours menacé de fermeture au 30 juin prochain. Une réunion, qualifiée de "dernière chance" par les représentants syndicaux, aura lieu demain à Paris, au ministère de l’Économie.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Depuis le transfert de la production de papier dans une autre unité du groupe Sequana en Ecosse, l’usine de sa filiale ArjoWiggins est menacée de fermeture fin juin et ses 185 salariés de licenciement.

C'est une semaine décisive qui s'annonce pour tous les employés. Ils sauront dans quelques temps si le site papetier sur lequel ils travaillent fermera ou non ses portes définitivement.

Une réunion publique est prévue ce soir avant celle de Bercy demain. En amont de ce rendez-vous, une réunion publique est organisée ce lundi 15 juin, à 20 h 30, à la salle des Cèdres de Charavines, afin d’interpeller les élus du territoire, pour appuyer le projet du potentiel repreneur.

Un repreneur suisse est intéressé mais il manque des garanties. Le projet innovant est porté par Ansval Invest France, la filiale du fonds d’investissement suisse éponyme et de l’industriel Yves Garnier. Selon les Echos, "ce projet de reprise permettrait de sauvegarder 80 emplois sur le site avec l’objectif à terme de produire du papier d’emballage alimentaire qui résiste à l’eau et aux corps gras".

Cette technologie dite de chromatogénie a été "mise en œuvre au Centre technique du papier à Grenoble avec le CNRS et se substitue aux traitements actuels de résine fluorée des emballages carton, toxique pour l’environnement et de plus en plus encadrée", selon le quotidien économique.

Ce projet nécessite un investissement de 17 millions d’euros. La moitié pourrait être prise en charge par Ansval. Les élus demandent à la BPI, actionnaire à hauteur de 20 % de Sequana, de s’engager sur une participation

Le point sur la situation avec Nicolas Dancot

##fr3r_https_disabled##


Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information