Selon l'Agence France Presse, l'enquête pénale serait classée sans suite après l'accident de Michael Schumacher, à Méribel. Une information diffusée dans un communiqué du parquet d'Albertville envoyé uniquement à l'AFP.
La procédure d'enquête ouverte le 29 décembre sur les causes et les circonstances de l'accident de ski de Michael Schumacher a été classée sans suite le 12 février, annonce, ce lundi 17 février, le procureur de la République d'Albertville.
"Aucune infraction n'a été relevée à l'égard de quiconque. L'accident s'est produit en zone hors piste", a souligné Patrick Quincy, expliquant que "la signalisation, le balisage, le jalonnement et l'information donnée sur les limites de cette piste étaient conformes aux normes françaises en vigueur".
Lors de sa conférence de presse, le 7 janvier, le procureur avait déjà fait comprendre que "la justice écartait toute responsabilité extérieure".
Le 29 décembre, Michael Schumacher avait violemment heurté un rocher de la tête, en skiant en compagnie de son fils et d'un groupe d'amis. Il avait été hospitalisé pour des lésions crâniennes sérieuses.
Selon le communiqué du parquet, le rocher qui a provoqué sa chute et celui qu'il a heurté de la tête "sont distants de 10,40 mètres l'un de l'autre et sont respectivement situés à 4,50 mètres de la limite de la piste rouge Chamois non loin de laquelle il évoluait." Même s'il évoluait entre deux pistes, Michael Schumacher était donc en hors-piste, ce que le procureur avait confirmé lors de sa conférence de presse.
Cette décision du parquet n'empêche toutefois pas la famille Schumacher d'engager d'éventuelles poursuites au civil.
Schumacher en phase de réveil
Âgé de 45 ans, le pilote allemand, hospitalisé en soins intensifs à Grenoble, "se trouve toujours dans une phase de réveil", consistant à diminuer les sédatifs qui lui sont administrés, a indiqué récemment la porte-parole de sa famille. Cette phase de réveil avait été annoncée le 30 janvier, un mois après la chute de l'ancien champion allemand de Formule 1, qui était jusqu'alors plongé dans un coma artificiel au CHU de Grenoble.