Le dossier sur la disparition de Cécile Vallin, une adolescente de 17 ans disparue en juin 1997 près de Saint-Jean-de-Maurienne, en Savoie, vient d’être transmis au pôle "cold case" de Nanterre, a annoncé Anne Gaches, la procureure d'Albertville.
Dans l’affaire Cécile Vallin, le parquet d’Albertville, annonce s’être dessaisi du dossier au profit du pôle "cold case", situé au tribunal judiciaire de Nanterre, spécialisé dans le traitement des crimes sériels et non élucidés. Un pôle lancé en mars dernier et préconisé par Jacques Dallest, l’ancien procureur général de Grenoble.
Disparue depuis 25 ans
Pour rappel, le 8 juin 1997, Cécile Vallin, une adolescente de 17 ans, a mystérieusement disparu en Maurienne. La jeune femme était partie à pied de chez elle près de Saint-Jean-de-Maurienne et n'avait jamais été retrouvée.
De nombreux témoins l'auraient aperçue marchant au bord de l'ancienne route nationale 6, entre Saint-Jean-de-Maurienne et le village de Pontamafrey-Montpascal.
25 ans après les faits, cette affaire toujours non élucidée vient d'être transmise au pôle national de Nanterre.
37 enquêtes ouvertes par le pôle "cold case"
Ce même jour, le parquet d'Annecy a également annoncé la transmission du dossier de la " Tuerie de Chevaline" au pôle "cold case" de Nanterre, tout en précisant que cette décision a été "motivée par les moyens humains dédiés spécifiquement" au nouveau pôle judiciaire francilien.
Depuis sa création en mars, le pôle national dédié aux "cold cases" a ouvert 37 enquêtes, dont 35 confiées à des juges d'instruction. Avec en outre plus de 150 dossiers encore en cours d'analyse, identifiés comme potentiellement transmissibles au pôle : sérialité, mode opératoire, âge de la victime avec une attention particulière aux mineurs, dimension internationale de l'affaire.