Mobilisation générale pour retrouver une nonagénaire disparue dans l'Indre

Dans l'Indre, à Mézières-en-Brenne, une femme de 90 ans concentre les inquiétudes. Elle a disparu depuis samedi 28 décembre, dans l'après-midi. Une battue a été organisée ce dimanche : sans résultat. Les recherches se poursuivent.

Les habitants de Mézières-en-Brenne sont inquiets. Voilà près de 48 heures qu'une des doyennes de cette commune de 1000 âmes a soudainement disparu. Il s'agit d'une femme de 90 ans qui n'a plus donné signe de vie depuis samedi 28 décembre dans l'après-midi.

"Je suis complètement retourné car c'est quelqu'un qui fait partie de la vie du village, raconte, ému, Jean-Louis Camus, le maire. C'est très dur. Les gens veulent savoir, ils veulent des nouvelles."

L'habitante s'était déjà perdue

Alors les secours s'organisent pour tenter de la retrouver. Dimanche 29 décembre, une battue a été organisée avec une vingtaine de gendarmes, des pompiers et une quinzaine de bénévoles de la Croix Rouge et de la Protection civile.

Des fouilles du domicile de la disparue et une enquête de voisinage ont été réalisées par les gendarmes pour connaître ses habitudes. Une zone de recherches a ainsi été déterminée.

On pense qu'elle s'est égarée. Il y a quelques mois, elle s'était déjà perdue dans le secteur que nous fouillons.

Rémi Grodecoeur, commandant de la gendarmerie de Buzançais.

Une écharpe, un vêtement, un sac... Les secours mobilisés sont à l'affût du moindre indice mais le terrain est compliqué car les chemins sont boueux et le bois est difficilement pratiquable à certains endroits.

Les recherches continuent

Dimanche soir, un drône avec une caméra thermique et un hélicoptère ont a été déployés. Les secours ont aussi obtenu le renfort d'un chien Saint-Hubert dont le flair puissant peut détecter une odeur jusqu'à sept jours après le passage d'une personne.

Malgré tous ces moyens, la nonagénaire reste toujours introuvable. Le temps presse, la zone de recherches a été élargie ce lundi 30 décembre. "On est sur une période où les températures sont très faibles le soir et la nuit, indique la sous-prèfète du Blanc, Arlène Vivien. De fait, les chances de retrouver la personne, et surtout de la retrouver dans de bonnes conditions, sont diminuées."