Après la mort de nourrissons, la juge Annaïck Le Goff à Chambéry

Annaïck Le Goff est à Chambéry, ce mardi 14 janvier. La vice-présidente du pôle de santé publique de Marseille, désormais chargée de l'affaire des nourrissons décédés, doit rencontrer les enquêteurs et les parents des trois victimes. 

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Annaïck Le Goff est une juge connue pour son intervention dans le dossier des prothèses mammaires PIP ou encore pour l'enquête sur le trafic de viande de cheval impropre à la consommation. Ce mardi, elle est à Chambéry pour une toute autre affaire après l'ouverture d'une information judiciaire très large suite aux décès de Chloé, Théo et Milie, les 6, 7 et 12 décembre dans le service de réanimation néonatale de l'hôpital. La juge Annaïck Le Goff, vice-présidente du pôle de santé publique, a été saisie du dossier. 

   >>> Lire aussi - Décès des nourrissons à Chambéry: le dossier transféré à Marseille

On sait aujourd'hui que les poches alimentaires à l'origine de la mort des bébés ont été fabriquées dans un laboratoire du Calvados. On sait aussi que l'hôpital de Chambéry est "blanchi" car des analyses pratiquées sur des poches scellées du laboratoire abritaient aussi un germe nocif. Au cours de son instruction, la juge doit répondre à un certain nombre de questions: pourquoi la contamination n'a-t-elle concerné que Chambéry? pourquoi un seul lot de poches parentérales? 

En parallèle, l'Institut Pasteur tente toujours d'identifier la bactérie tueuse qui n'était pas connue jusqu'alors.

   >>> Lire aussi - interview de l'Institut Pasteur sur les entérobactéries

Les parents des petites victimes demandent de leur côté à en savoir plus. Dans une interview accordée au Monde, l'un d'eux, Laurent, estime "qu'il faut travailler sur ce qui s'est passé avant", inquiet que des cas isolés de décès, ailleurs en France, aient pu ne pas faire l'objet d'investigations, que d'autres parents aient perdu leur enfant sans explication. Les trois familles refusent d'accepter l'imprévisible: "Il y a forcément la faute de quelqu'un", soutient Jonathan, "s'ils disent que la bactérie n'est pas connue, il y a bien quelque chose qui l'a déclenchée. Cela ne vient pas du jour au lendemain."

Avec leurs avocats, les familles se disent prêtes à affronter une instruction qui s'annonce longue et complexe. Elles attendaient la venue de la juge Le Goff pour se constituer parties civiles et obtenir ainsi l'accès aux dossiers.

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