Nouvelle mobilisation, ce mardi 17 septembre, des salariés d'Euriware à Savoie-Technolac. Spécialisés dans la sécurité informatique, les salariés de cette filiale du groupe nucléaire Areva redoutent sa vente et se demandent même pourquoi Euriware est en vente.
Le nom du futur acquéreur d'Euriware, qui compte 2.100 salariés dont 200 en Savoie, ne sera pas connu avant fin octobre. En attendant, les salariés semblent inquiets. Une grève a débuté ce mardi au Bourget-du-Lac, à l'heure d'une visite du président d'Euriware, Christian Petit. Ce dernier est venu expliquer que le repreneur devra s'engager pour maintenir l'activité sur le site pendant au moins deux années.
Trois acteurs du secteur seraient sur les rangs pour reprendre l'entreprise: Atos, Capgemini et Steria. Seulement 219 salariés seraient gardés par Areva. Des employés chargés des systèmes permettant de contrôler et de piloter les centrales.
Un bras de fer s'est engagé entre syndicats et direction pour obtenir plus d'informations sur la situation économique de l'entreprise. Les syndicats doutent en effet du bilan économique avancé pour justifier la vente.
Autre argument brandi par les opposants à la cession, l'éventuelle délocalisation de l'activité. "Et si la sécurité informatique était délocalisée dans un autre pays, pourrons-nous avoir encore confiance?".