"C'est un traumatisme pour l'école" : Pap Ndiaye en visite en Savoie après la mort d'une professeure à Saint-Jean-de-Luz

Le ministre de l'Education nationale, Pap Ndiaye, était en déplacement en Savoie, ce jeudi 23 février, au lendemain de la mort d'une professeure d'espagnol tuée par un lycéen à Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques).

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Au lendemain de la mort d'une professeure tuée par un lycéen à Saint-Jean-de-Luz, le ministre de l'Education nationale, Pap Ndiaye, était en visite dans plusieurs établissements scolaires de Savoie ce jeudi 23 février.

Le procureur de Bayonne a expliqué, ce jeudi, qu'il allait demander le placement en détention de l'adolescent de 16 ans, qui "apparaît" responsable pénalement. Pendant sa garde à vue, le jeune homme "a mis en avant une petite voix qui lui parle".

"Le drame atroce de Saint-Jean-de-Luz est présent dans les têtes des collègues enseignants. Je suis de près le développement de l'enquête. Laissons l'enquête se déployer pour l'instant, a déclaré le ministre Pap Ndiaye. Nous devons être encore un peu patients sur les circonstances de ce drame et sur ce qui a pu (le) provoquer. Mais, il est clair que c'est un traumatisme pour l'école et, dans un sens plus général, pour la communauté éducative nationale."

"Je veux redire à quel point nous prêtons attention à la situation et nous en tirerons les conclusions le moment venu", a-t-il poursuivi après avoir observé une minute de silence à 15 heures, dans un collège d'Albertville, en hommage à l'enseignante décédée.

L'accueil des Ukrainiens abordé

Outre le drame de Saint-Jean-de-Luz, le ministre de l'Education nationale s'est rendu en Savoie pour détailler le plan d'accueil destiné aux élèves ukrainiens. "Il y a un engagement extrêmement fort de l'Education nationale, à la fois pour les scolariser, mais aussi en termes d'apprentissage du français ou encore de lien avec le système scolaire ukrainien. Il y a des cours en visio-conférence qui sont organisés par des professeurs ukrainiens, que nous avons engagé en matière de littérature ou d'histoire par exemple", a expliqué Pap Ndiaye.

"Les élèves ukrainiens sont au nombre de 21 000 sur l'ensemble du territoire. L'académie de Grenoble est d'ailleurs particulièrement bien représentée puisqu'ils sont 1 400, dont 600 dans les deux Savoie", a-t-il détaillé.

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