Mardi 9 juillet, non loin du centre ville de Chambéry, une adolescente de 17 ans avait été retrouvée morte au domicile familial. Pratiquée ce matin, l'autopsie a révélé qu'il s'agissait d'une mort par strangulation mais le parquet refuse de privilégier la piste criminelle.
L'adolescente avait été découverte par sa mère, dans la salle de bain de l'appartement familial, avec un "lien" à ses côtés et des traces autour du cou. La jeune fille est bien morte étranglée. C'est ce qu'ont indiqué les médecins légistes qui ont pratiqué l'autopsie ce jeudi matin.
Mais s'agit-il d'un crime ou d'un suicide ? "Nous ne pouvons toujours pas privilégier une hypothèse", affirme jean-Pierre Valensi, le procureur de la République de Chambéry. Dans l'appartement, aucune trace d'effraction n'a été constatée, aucune trace de lutte non plus. L'adolescente a-t-elle pu mettre fin à ses jours en s'étranglant avec le lien retrouvée juste à côté du corps ? Le parquet ne l'exclut pas.
" IL va encore falloir étudier la position du corps, chercher à savoir si la jeune fille était dépressive, multiplier les auditions", explique le procureur qui a confié l'enquête de flagrance aux gendarmes de la sûreté départementale de Chambéry.