José Evangelista est actuellement rejugé en appel pour le meurtre de Jean-Luc Thiébaut, assassiné en mai 2014. Dans sa ligne de défense, l'accusé évoque "un coup monté".
Deuxième jour du procès en appel pour José Evangelista, accusé du meurtre de Jean-Luc Thiebaut en 2014 et il ne semble pas avoir changé sa ligne de défense, niant en bloc les accusations.
Lors de ce procès en appel, le père de famille de 51 ans a même évoqué l’hypothèse d’un complot familial."Ça fait 43 mois que je dis que ce n'est pas moi", explique l’accusé devant la cour d’assises de Savoie.
Lorsque la présidente de la cour lui demande s’il se sentait victime d’un coup monté, José Evangelista répond "bien sûr".
Condamné en première instance à 20 ans de réclusion, l’accusé poursuit dans sa lancée que "d'autres personnes auraient pu faire ça", éventuellement "son ex-belle famille, peut-être son ex-femme, son ex-belle-sœur".
L’accusé avance même un mobile : "l'argent et la jalousie envers sa femme" avant de se justifier devant les proches de la victime :"je fais comme tout le monde, je vais loin dans les hypothèses".
Malgré de nombreux éléments en sa défaveur, dont le sang de la victime sur ses bottes et dans sa voiture, ce père de famille de 51 ans, ancien conseiller municipal de Saint-Jean-de-Tholome en Haute-Savoie, clame toujours son innocence.
Jean-Luc Thiébaut a été assassiné dans la nuit du 27 au 28 mai 2014. Son corps a été retrouvé un mois plus tard dans un bois à quelques centaines de mètres du domicile de l'accusé. Sa famille attend beaucoup de ce second procès.