Un homme de 42 ans comparaît depuis ce lundi 9 mai devant la cour d'assises de Savoie : jugé pour assassinat, cet ancien militaire est accusé d'avoir poussé son amante du haut du col de la Chambotte. Il aurait ensuite donné plusieurs coups de pieds à la victime pour "abréger ses souffrances".
Un homme de 42 ans est jugé devant la cour d'assises de Savoie, depuis ce lundi 9 mai : cet ancien militaire est accusé d'avoir tué sa maîtresse, une cheffe de rang âgée de 27 ans au moment des faits, en juillet 2018.
Sur fond de dispute autour de leur relation, le prévenu aurait poussé son amante du haut d'une falaise située col de la Chambotte, un belvédère qui surplombe le lac du Bourget.
Le corps de la jeune femme avait été trouvé sur une route par un automobiliste 30 mètres en contrebas de la falaise. Sa voiture avait, elle, été retrouvée au sommet. Dans un premier temps, les gendarmes avaient privilégié la piste du suicide.
Mais, grâce à l'apport d'un témoignage et aux conclusions de l'autopsie, l'enquête avait été réorientée vers la thèse d'un acte volontaire. Plusieurs traces de chaussures avaient été constatées au niveau du cou, de la tête et du dos de la jeune fille.
Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité
Les investigations avaient rapidement permis de découvrir que la victime entretenait une relation avec un homme déjà en couple. Le suspect a changé sa version des faits au cours de ses interrogatoires. Il avait, dans un premier temps, évoqué un accident. Par la suite, il avait notamment avoué avoir poussé sa maîtresse, puis "abrégé ses souffrances" au sol.
La personnalité du suspect était à l'étude, ce lundi 9 mai, pour le premier jour de son procès. Il a reconnu une forte consommation d'alcool et de cocaïne, sans pour autant évoquer une dépendance. Son avocat entend remettre en cause la préméditation, qui ne fait aucun doute pour la partie civile. Inconnu des services judiciaires jusque-là, il encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Le verdict est attendu pour ce mardi soir ou ce mercredi 11 mai.