Un rassemblement pour davantage de pistes cyclables a réuni près de 200 personnes ce samedi 26 mars, à Chambéry. Pour de nombreux cyclistes savoyards, la ville manque toujours d'installations, ce qui compromet leur sécurité.
Ils étaient nombreux à avoir sorti la petite reine ce samedi 26 mars. Près de 200 cyclistes se sont rassemblés ce week-end à Chambéry pour demander davantage de pistes cyclables et de sécurité de circulation dans la ville savoyarde.
La "vélorution", à l'initiative de plusieurs associations locales, réclame plus d'aménagements pour les mobilités douces, surtout dans un axe est-ouest. Pour cause : de plus en plus de cyclistes utilisent le vélo pour se rendre au travail en semaine.
Sur cet axe, qui relie Cognin et Chambéry, les chiffres font état de 1 200 cyclistes par jour. Près de 80 "points noirs", des zones à risques, ont été répertoriés par les usagers. Parmi eux, certains carrefours sont tristement connus pour avoir été les lieux d'accidents mortels.
Depuis, les associations demandent une piste cyclable protégée de la circulation des voitures : "Il y a un risque évident, la plupart des cyclistes ne savent pas ce qu'est un angle mort poids lourd, explique Pierrick Taluy, de l'association 'Roue Libre'. Règlementairement, on a ajouté des stickers aux poids lourds. Mais les cyclistes continuent de ne pas savoir que physiquement un chauffeur dans sa cabine ne peut pas les voir."
Un deuxième acte ?
La communauté de communes du Grand Chambéry rappelle qu'elle investit plus d'un million d'euros, par an, pour les mobilités douces. Il existe déjà une centaine de kilomètres de pistes cyclables à Chambéry, et toutes les corona-pistes (pistes cyclables aménagées après les confinements, ndlr), sont pérennisées : "Je pense qu'on aimerait accélérer. Mais avec les moyens que l'on a aujourd'hui, on va déjà au plus vite", regrette Alain Caraco, vice-président du Grand Chambéry en charge des mobilités.
Une deuxième "vélorution" pourrait voir le jour dans les prochaines semaines pour réclamer des aménagements, mais, cette fois-ci, dans des quartiers populaires.