Mairie de Chambéry et agglo disent ne pas comprendre la décision du tribunal administratif de Grenoble qui a suspendu, le 27 mai, les travaux prévus dans le centre-ville pour réorganiser les déplacements urbains. Les acteurs du dossier ont décidé de faire appel auprès du Conseil d'Etat.
La décision du tribunal administratif de Grenoble fait suite au référé déposé par Bernadette Laclais, ancienne maire PS de Chambéry désormais dans la minorité municipale. Avec une association de riverains opposée à l'abattage d'arbres en centre-ville, l'élue a donc obtenu gain de cause. La suspension des travaux est ordonnée.
Le bras de fer se poursuit
Mais pour Xavier Dullin, président de Chambéry métropole, et Michel Dantin, maire de Chambéry, pas question de s'avouer vaincus. D'ailleurs, les travaux sont déjà bien entamés, les arbres ont même été abattus.Dans un communiqué, ces élus qualifient l'argumentaire développé par le tribunal de Grenoble de "surprenant", en tous points, et font donc part de leur décision de faire appel.
En attendant, ils comptent poursuivre leur plan d'action pour créer ce futur réseau de transports urbains.
Ils rappellent qu'une "information et plusieurs rencontres avec les usagers et habitants de l'agglomération, visant à présenter les lignes, dessertes et horaires seront organisées". Un bus d'information du réseau ira à la rencontre des habitants à partir du 15 juin, "pour établir un contact direct au plus près des préoccupations des habitants".
La carte des lignes et les arrêts de bus est d'ailleurs déjà disponible sur le site internet Territoire Mobile.
Chambéry Métropole et la Ville rappellent aussi que de nouvelles étapes de concertation sont prévues que dans le cadre du réaménagement du quartier de la gare: l'une concernant le parvis et la place de la future gare, l'autre concernant le plan d'urbanisme et d'aménagement du futur quartier de la Cassine.