Au lendemain de la mort d'une policière en civil de 42 ans, son ex-mari a été interpellé vendredi matin non loin des lieux du drame. Le principal suspect est actuellement entendu en garde à vue.
L'ex-mari de la policière tuée jeudi à la Croix-de-la-Rochette (Savoie), qui était activement recherché par la gendarmerie, a été arrêté vendredi 1er septembre et placé en garde à vue, a appris France 3 Alpes auprès du procureur de Chambéry, Pierre-Yves Michau.
Il a été interpellé dans le cadre d'un dispositif de recherches piloté par le GIGN vendredi matin, peu après 10 heures, sur la commune d'Arvillard, en Savoie. L'homme de 61 ans n'aurait pas opposé de résistance. Il est actuellement entendu par les enquêteurs dans le cadre de l'enquête ouverte pour "assassinat".
Sa trace a été retrouvée devant un centre de méditation bouddhiste où son véhicule était stationné. Le suspect a été interpellé à proximité immédiate des lieux après 24 heures de traque.
"Très importants" moyens de recherches
"Merci aux gendarmes qui ont mené à bien l’interpellation de l’individu suspecté du féminicide hier en Savoie, en mobilisant des moyens très importants", a réagi le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sur le réseau social X (anciennement Twitter).
Les recherches, qui ont mobilisé "de très importants moyens", avaient débuté jeudi. Des constatations ont notamment été effectuées dans un camping de la Croix-de-la-Rochette où l'homme aurait séjourné avant le drame.
Le sexagénaire est suspecté d'avoir tué jeudi matin son ex-femme, policière en civil âgée de 42 ans, alors qu'elle rentrait chez elle à pied, accompagnée de son fils de 3 ans, après avoir déposé un enfant à la crèche de son village. Elle a reçu "plus d’une dizaine de violents coups au moyen d’une arme qui (...) pourrait être une arme de type machette", selon un premier communiqué du procureur de Chambéry.
L'autopsie du corps de la victime doit se dérouler ce vendredi matin à l’institut médico légal de Grenoble. Les deux enfants du couple ont été pris en charge en milieu hospitalier dans le cadre du protocole de protection des mineurs.