L'élection présidentielle divise à Chambéry. Si ce sera "Macron, dès le premier tour" pour le maire, ce sera "ni droite, ni extrême droite, ni Macron" pour 20 membres de son conseil municipal ancré à gauche.

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Tout est parti d'une lettre de démenti. Postée lundi dernier par Thierry Repentin, maire divers gauche de Chambéry, elle entendait remettre les choses au point après l'annonce dans la presse nationale de sa participation au futur mouvement politique composé d'ex-ténors du PS, pressés de rallier la "Macronie". 

« Je ne suis membre d’aucune formation politique et n’ai pas vocation à en rejoindre une », y déclarait Thierry Repentin. Il confirmait, au passage, son intention de voter pour le Emmanuel Macron dès le premier tour. Une façon pour lui, de reformer le "front républicain" contre « la représentante d’une extrême droite plus que jamais proche de l’exercice du pouvoir ».

Crise ou pas crise ?

Une prise de position qui n'a pas plu à toute la majorité municipale issue d'une fusion entre une liste soutenue par le PS, emmenée alors par Thierry Repentin et une autre liste "citoyenne" soutenue par EELV et conduite par Aurélie Le Meur, actuellement première adjointe. Par le biais d'un communiqué signé par 20 élus "citoyens" de la majorité, elle a fait connaitre son désaccord.

Ni fronde, ni révolution, mais impossible selon Aurélie Le Meur et les cosignataires de voter pour un deuxième "quinquennat d'Emmanuel Macron qui a participé à la construction d'une société plus inégalitaire et n'a pas été à la hauteur des enjeux environnementaux, de protection des libertés et des droits sociaux". Et d'appeler à choisir "en leur âme et conscience parmi les candidatures de gauche et écologiste".

Emboîtant le pas aux signataires, la 3ème adjointe au maire, n'allait pas tarder, elle aussi, à faire connaître sa position. Secrétaire nationale de l'UDI, qui soutient officiellement la candidate LR Valérie Pécresse, Christelle Favetta-Sieyes déclarait en effet à nos confrères du "Dauphiné libéré" : "les propos de Mme Le Meur ne reflètent pas ma position. Je suis en total accord avec Thierry Repentin, on est à minuit moins une d’un cataclysme, avec les extrêmes aux portes du pouvoir, et je pense que c’était ridicule, inutile et inconséquent de publier ça".

Alors, crise ou pas crise ? "Je peux vous assurer que les gens n'en parlent pas au maire quand il se promène dans la rue. Toutes les composantes de la majorité municipale l'ont dit : ces positionnements différents n'enlèvent rien au fait qu'elles bossent ensemble", explique-t-on dans l'entourage de Thierry Repentin.

Prochain épisode de ce feuilleton politique chambérien : dimanche soir, avec les résultats du premier tour de la Présidentielle et les positionnements de chacun sur un éventuel front républicain en vue du second tour.

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