Elles n'ont même pas attendu la fin de la compétition pour être sacrées championnes du monde! Les hockeyeuses tricolores, qui s'entraînent toute l'année à Chambéry, retrouveront le gratin du hockey mondial dès la saison prochaine.

Après leur victoire hier soir face au Kazkhstan (3-0), le titre de championne du monde du Groupe "B" ne peut plus leur échapper. Et ce, alors même qu'il leur reste encore une rencontre à disputer. A Strasbourg, les hockeyeuses tricolores ont parfaitement géré leur compétition : quatre matches et autant de victoires pour ces filles venues de Grenoble, de Neuilly-sur-Marne et d'autres clubs encore mais qui s'entraînent toutes à Chambéry, au Pôle France, sous la houlette de Christine Duchamp.

Après avoir battu les Pays-Bas (4-2), la Corée du Nord (5-0) et la Chine (5-1), ces demoiselles sont donc assurées de rejoindre l'an prochain le groupe "A" et ses équipes parmi les meilleures au monde. Les Bleues affronteront désormais en effet la Norvège, le Danemark ou encore la Slovaquie. Toutes de grandes nations du hockey mondial.

Une sacrée performance rendue possible grâce à un collectif plein de talent. Signalons toutefois, parmi toutes ces demoiselles pleines de talent, les excellentes performances de la gardienne de buts : Caroline Baldin. Formée à Grenoble, elle a ensuite rejoint l'équipe de France en Savoie. Lors de ces mondiaux, elle s'est illustrée en réalisant deux "blanchissages", ces matches durant lesquels la goal ne laisse passer aucun des palets adverses. A remarquer aussi la solidité de la capitaine, Marion Allemoz. La jeune fille, originaire de Chambéry, a commencé le hockey à l'âge de quatre ans dans le club de sa ville, le SO Chambéry, pour faire comme ses frères et soeurs.

Car on ne le sait peut-être pas assez, mais c'est bel et bien dans la capitale savoyarde que les Bleues s'entraînent toute l'année. Depuis cinq ans maintenant, la Fédération française de hockey-sur-glace a installé son Pôle France féminin à Chambéry. Là, les joueuses peuvent à la fois étudier et s'entraîner comme n'importe quelle autre sportive de très haut niveau.

Il y a un an, Christine Duchamp, entraîneur, nous avait ouvert les portes de ce centre de formation. C'était au début de l'été. Après quelques semaines de trêve et juste avant la reprise des entraînements sur la glace de la patinoire de Buisson-Rond, les demoiselles se livraient à leurs derniers tests physiques. Dans la bonne humeur... et la douleur!



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