La ministre déléguée aux Personnes âgées, Michèle Delaunay, a écarté, ce vendredi 13 décembre, un souci d'encadrement au sein de la maison de retraite de Jacob-Bellcombette où une aide-soignante aurait empoisonné neuf pensionnaires dont six mortellement.
"Des personnes âgées relativement jeunes qui ne demandaient absolument pas à mourir sont aujourd'hui décédées. On doit considérer ces faits comme très graves", a déclaré la ministre au micro de France Bleu Gironde, mais "je ne crois pas", qu'il y ait eu un manque d'encadrement, a encore dit la ministre en réponse à une question sur ce point.
"Il s'agit d'un cas dont l'état psychologique devra être analysé", a-t-elle ajouté: "Nous savons que c'est une jeune fille fragilisée par le décès de sa mère".
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Mme Delaunay a aussi souligné que cette affaire permettait aussi de rappeler qu'en règle générale, "les personnes âgées n'éliminent pas et n'assimilent pas les médicaments comme les (autres) adultes". "Au-delà de quatre ou cinq médicaments, il faut interroger le médecin traitant pour savoir si tout ça est utile", a-t-elle souligné.
L'aide-soignante, mise en examen jeudi, a expliqué avoir voulu "soulager leurs souffrances" sans parler d'euthanasie.