Les féminines du club d'haltérophilie de Saint-Baldoph, en Savoie, visent cette année la montée en Nationale 1. Parmi ses membres, Florence Baillet, qui vient d'accéder à l'équipe de France. Ce sport est la passion de toute la famille Baillet.
Reportage. Chambéry accueillait ce week-end du 18-19 janvier, la 3e journée du championnat de France d'haltérophilie féminine. Les équipes se sont affrontées sur deux épreuves: l'arraché et l'épaulé-jeté. Le club d'haltérophilie de Saint-Baldoph a finalement terminé deuxième avec dans ses rangs une titulaire de l'équipe de France, en la personne de Florence Baillet. Elle est entraînée par son père, Jérôme, et peut compter sur le soutien de Nathalie, sa soeur cadette, qui s'est laissée gagner par la passion familiale.Reportage Elsa Cadier et Maxime Quéméner
En tout cas, ces haltérophiles femmes sont en train de balayer les différences entre sports d'hommes et sports de femmes. "Elles sont en train de transformer le visage de l'haltérophilie", clame régulièrement Jean-Paul Bulgaridhes, le président de la fédération française, "les filles sont très accrocheuses en compétition et elles savent faire le spectacle. Ça booste la discipline!" La musculation pure n'étant pas l'aspect fondamental de leur entraînement, les haltérophiles savent rester féminines.