Ce jeudi 31 janvier, plusieurs centaines de fonctionnaires ont défilé à Chambéry et Grenoble. Des fonctionnaires qui répondaient à l'appel national des syndicats CGT, FSU et Solidaires. Première manifestation de la fonction publique sous le gouvernement Ayrault.
La manifestation de Chambéry fait partie des 120 mouvements prévus à travers l'Hexagone. Dans les rangs des manifestants, des représentants de la fonction publique hospitalière, territoriale et d'Etat dont de nombreux enseignants.
Ils étaient 500 devant la maison des syndicats de Chambéry à plaider pour une revalorisation salariale qui n'a pas eu lieu "depuis au moins trois ans" alors qu'en parallèle, la fonction publique a subi des réductions d'effectifs massives sous la présidence de Nicolas Sarkozy.
Des manifestants qui avouaient pour certains leur déception à l'égard d'un gouvernement de gauche, "nous avons pour la plupart voté Hollande, faudrait pas qu'il l'oublie !".
Les syndicats CGT, FSU et Solidaires, à l'initiative du mouvement de contestation, demandent un nouveau calcul des salaires. Une rencontre est prévue avec Marylise Lebranchu, ministre de la Fonction Publique, dans une semaine.
A Grenoble aussi, les fonctionnaires se mobilisent
Même mot d'ordre qu'à Chambéry et mobilisation identique dans la capitale des Alpes. 500 fonctionnaires ont parcouru Grenoble au départ du pont de l'île verte. Le cortège est passé devant le CHU, la cité administrative, la mairie, le rectorat pour finir devant le conseil général. Les manifestants avaient à coeur d'alerter le gouvernement sur leur ras-le-bol quant au gel des salaires.
Dans les rangs des grévistes était évoqué le jour de carence imposé aux malades depuis un an. Une mesure loin, très loin de remporter les suffrages des fonctionnaires.
Les manifestants tenaient des banderoles où figuraient les mots "conditions de travail", "emplois", "salaires" et "qualifications" notamment.