Dans le cadre d’un mouvement de grève national, une cinquantaine d’infirmiers anesthésistes de Grenoble, Chambéry et Voiron se sont rassemblés ce jeudi 21 juin devant le CHU de Grenoble.
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Ce matin à Grenoble, après le rassemblement au CHU, une cinquantaine de manifestants ont distribué des tracts sur la voie publique et échangé avec la population. Ils ont ensuite été reçus par Mme A.B Julian, médecin de Santé Publique et responsable de l'offre des soins hospitaliers, et par Mme G.Collombani, Inspectrice principale du service de l'offre de soins au sein de l'Agence régionale de santé de Grenoble.
Les revendications ne datent pas d’aujourd’hui. En 2010 et en 2014, les infirmiers anesthésistes avaient déjà cessé le travail pour manifester leur mécontentement face à leur statut et leurs conditions de travail. Leur mouvement s'inscrit dans la lignée du mouvement national initié par le SNIA.
1650 euros en début de carrière
Le mécontentement porte sur le statut et les salaires. Après cinq ans de formation, un infirmier anesthésiste débute sa vie professionnelle avec un salaire de 1650 euros, soit 50 euros de plus qu’un infirmier non anesthésiste formé en trois ans. Les grévistes réclament la reconnaissance de leurs études (niveau Master 2) et une grille salariale en adéquation.
Aujourd'hui, la pénibilité n'est pas reconnue pour toute la profession. Les infirmiers anesthésistes dénoncent cette scission en deux et revendiquent la reconnaissance de conditions de travail pénible pour tous et des risques professionnels spécifiques.
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