Les filles de l’équipe de France de saut à ski bientôt prêtes pour leur Coupe du monde à Courchevel

Le grand prix international de saut à ski se tiendra à Courchevel les 13 et 14 août. Sur les tremplins du Praz, les filles peaufinent leur entraînement.

Reportage. L’explosivité. Voilà le secret de cette discipline sportive spectaculaire. Le saut à ski. Il faut sauter, ressauter et ne laisser aucune part au hasard. Puissance, hauteur, vol, chaque détail a son importance.

Toute l’année, Léa Lemare, licenciée du club des sports de Courchevel, s’entraîne, chez elle. «C’est mon tremplin et donc je l’aime beaucoup», s’amuse-t-elle. «Je suis née ici. Et puis, c’est un tremplin tout neuf et bien entretenu».

Reportage de Céline Aubert-Egret et Jean-Pierre Rivet
Dans une semaine, avec les autres filles de l’équipe de France, elle participera à la Coupe du monde de saut à ski, ici, à Courchevel. Les entraînements se font de plus en plus intenses.
Et cette année, ce grand prix d’été a une importance toute particulière.

Les filles de l'Equipe de France de saut à ski s'entraînent pour la coupe du monde des 13 et 14 août à @courchevel pic.twitter.com/oEX2WqMvaD

— Céline Aubert (@celaubert) 6 Août 2015

De nombreuses compétitions restent fermées aux filles

L’année dernière en effet, les filles n’ont pas pu participer à la compétition à cause d’une décision de la FIZ, Fédération Internationale de Ski. «L’année dernière, on a eu globalement très peu de compétitions. Il y a certes eu le Kazakhstan, mais ça coûtait beaucoup trop cher et nous n’avons pas pu y aller. Cette année, nous avons la chance d’avoir un circuit avec cinq compétitions. Nous sommes très contents de commencer ici, à Courchevel et nous avons à cœur de briller», sourit Frédéric Zoz, l’entraîneur de l’équipe de France féminine.

En haut du tremplin olympique de @courchevel, t'as le vertige #coupedumondesautaski pic.twitter.com/iS5fA3l1mN

— Céline Aubert (@celaubert) 6 Août 2015

Pour l’instant, de nombreuses compétitions restent fermées aux filles du saut à ski. Et ce malgré la jolie médaille remportée par Coline Mattel pour leurs premiers Jeux Olympiques, en 2014 à Sotchi.