Reportée à de nombreuses reprises, la réouverture des établissements thermaux sera finalement autorisée dès le 19 mai. Brides-les-Bains, en Savoie, sera l'une des premières villes à accueillir de nouveau les curistes dès le 24 mai.
C'est officiel, à Brides-les-Bains, en Savoie, la saison des cures débutera le 24 mai. 350 curistes, inscrits pour des cures d'amaigrissement ou des problèmes de rhumatismes, sont attendus dès le premier jour. Et même si la jauge est limitée à 50% des capacités d'accueil pour le moment, Covid oblige, dans la ville, élus et commerçants misent beaucoup sur cette saison thermale qui redémarre pour redonner un peu de vie à la station complètement déserte depuis octobre dernier.
600 habitants à l'année, 15.000 curistes par an en temps normal... Autant dire que quand les curistes sont absents, la commune a des airs de ville fantôme. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que depuis deux ans, Brides-les-Bains a souffert. Il y a d'abord eu la bactérie (pseudomonas) découverte au niveau de certains points du réseau d’approvisionnement en eau thermale en avril 2019. Les thermes sont restés fermés toute la saison et d'importants travaux ont été entrepris.
Et puis, la crise sanitaire est arrivée l'année suivante. Un nouveau coup dur pour la station. Heureusement, l'activité a pu reprendre durant l'été 2020. "Une bouffée d'oxygène" pour la commune et ses commerçants confirme Sébastien Cottarel, responsable communication à la mairie, mais la saison a été courte "4 mois au lieu de 6".
Alors Brides met tout en oeuvre pour accueillir au mieux curistes et touristes dès le début de la saison. A la mairie, on peaufine le protocole d'accueil avec notamment la mise à disposition de gel hydroalcoolique un peu partout.
Les 14 hôtels de la commune s'apprêtent à rouvrir enfin après 6 mois de fermeture. Et les réservations démarrent plutôt bien avec un taux de remplissage de 50 à 75% entre la date prévue de reprise des cures et le début de l'été.
Reste à espérer que la capacité d'accueil des thermes, réduite à 50% par le protocole sanitaire, ce qui représente "1500 places actuellement" précise Sébastien Cottarel, puisse augmenter au cours de l'été.