Massacre de 4 ânes en Savoie, la propriétaire souhaite une punition exemplaire

Ce dimanche 17 septembre 2017 à Arith, un chasseur avait tiré sur 4 ânes de randonnée qui sortaient d’un sous-bois. Leur propriétaire redoute que l'auteur des coups de feu n'écope que d'une amende.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Sandrine Lassiaille ne décolère pas.

Cette savoyarde qui dirige une petite entreprise de location d'ânes de randonnée à Arith (Savoie) craint que le massacre de 4 des ses ânes ne soit pas puni à la hauteur de la gravité des faits.

Le 17 septembre 2017, 4 des 5 équidés de la société Arpi'ane ont effet étaient tués par un chasseur suisse. 


Une plainte a depuis été déposée en gendarmerie, le tireur identifié et entendu par leurs services.

Mais dans un communiqué Sandrine Lassiaille confie redouter que l'auteur des coups de feu  "n'écope que d'une ou deux amendes".

"A l’heure d’aujourd’hui, la plainte a pour seuls objets" indique-t-elle, " l’atteinte involontaire à la vie d’un animal domestique, qui constitue une contravention de classe 3 (amende de 450 € maximum) et le manquement à l’obligation de contrôler sa cible avant de tirer, qui constitue une contravention de classe 4 (750 € maximum)".

"Je serais très choquée qu’un tel massacre ne soit réprimé que par deux amendes, au même titre que la conduite d’un véhicule ayant des plaques d’immatriculation illisibles, sales ou non conformes ou du non respect d’un stop en voiture. J’attends donc beaucoup de l’enquête, réalisée par la gendarmerie du Châtelard, qui est toujours en cours pour évaluer s’il y a d’autres infractions et si oui, si elles seraient de nature délictuelles. Cette condition est nécessaire pour que l’affaire soit portée devant les tribunaux" ajoute Sandrine Lassiaille.

L’association ADADA qui oeuvre pour la défense et la protection des ânes a d’ores et déjà informé qu’en tel cas elle se constituerait partie civile.

Une grande vague de solidarité


Dès l’annonce de la tuerie sur les réseaux sociaux et dans les médias, un immense élan de solidarité a commencé à se mettre en place.

La société Arpi'âne a reçu des centaines de messages de soutien et de compassion, avec de nombreuses propositions d’aide.

"Tous ces encouragements m’ont donné la force de décider de reprendre un jour mon activité" indique la dirigeante de la société.
"Cela prendra du temps, car l’acquisition d’un âne ne peut se faire à la légère : il faut être en capacité matérielle, physique et psychologique de s’en occuper et, s’agissant d’ânes destinés à la randonnée, de les éduquer et les former. Cela ne sera pas avant le printemps prochain, dans le meilleur des cas" précise-t-elle.

Une cagnotte solidaire a été lancée sur Internet, afin de récolter des fonds pour aider Sandrine Lassiaille à relancer son activité.

voici le lien : https://www.leetchi.com/c/solidarite-de-arpiane

Enfin, un rassemblement solidaire sera organisé ce dimanche 24 septembre à Arith à partir 14h.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information