Nourrissons morts à Chambéry: Pour l'avocat de la famille du 4e bébé, "le parallèle est certain"

Dans un entretien avec France 3 Alpes, Daniel Cataldi, l'avocat des parents de Mattéo, le 4e bébé décédé à Chambéry, a expliqué que l'hôpital avait lui-même établi un parallèle avec les premiers cas. Sur les problèmes respiratoires du nouveau-né, l'avocat a expliqué "ne pas avoir cet élément". 

"Les jeunes parents sont sous le choc", a expliqué Maître Cataldi. Saisi mardi 14 janvier au soir, l'avocat de la famille de Mattéo souhaite rester prudent "dans l'attente des conclusions d'expertises". C'est aussi pour cette raison que la famille ne veut pas s'exprimer dans les médias pour le moment. 

"Les parents de Mattéo avaient des doutes sur le décès de leur enfant depuis le mois de mars", a expliqué Maître Cataldi. D'autant qu'aucune explication ne leur avait été donnée quant aux raisons de sa mort. Les parents n'auraient pas non plus demandé d'autopsie. Quand ils ont vu ce qui se passait dans la presse, leurs doutes ont été renforcés. "Mais c'est l'hôpital qui les a devancés", ajoute l'avocat, "et les a appelés pour leur dire qu'il y avait un parallélisme des formes". Les parents auraient été conviés par la suite à rencontrer la juge d'instruction du Pôle de Santé Publique lors de sa visite à Chambéry, mardi. 

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"Ils ont besoin de reprendre leur souffle", a expliqué Maître Cataldi. "Ils sont totalement désorientés, dans la souffrance. Les parents de Mattéo ont rencontrés les autres familles mardi. Tous devraient se porter partie civile par l'intermédiaire de leurs avocats."

Concernant des problèmes respiratoires présentés par Mattéo à la naissance, Maître Cataldi a assuré "ne pas avoir cet élément dans son dossier", rappelant que très peu d'informations avaient été apportées à la famille. Quelques jours après sa naissance, l'enfant aurait présenté une infection généralisée, en quelques heures. 

"C'est une question de santé publique", a poursuivi Maître Cataldi. "Pour le moment, les biologistes ne nous ont pas apporté d'éléments sur la bactérie en question. Ce germe infectieux serait resté dans le laboratoire? Peut-il se re-développer? D'où vient-il?". De nombreuses questions restent en suspens. Il ne devrait pas y avoir d'exhumation de corps."C'est un énorme travail qui se fera sur dossier", a conclu l'avocat. 




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