Les recherches se poursuivent ce vendredi 11 mai aux abords et dans les eaux du lac d'Aiguebelette à la recherche de Cécile Rinchet, 54 ans, disparue depuis 5 jours. La profondeur du lac complique la tâche des plongeurs "classiques". Les gendarmes envisagent de faire appel à un sonar.
C'est un important dispositif qui a été déployé hier au matin autour du lac d'Aiguebelette, à la recherche de cette habitante de Challes-les-Eaux qui n'a plus donné signe de vie depuis le lundi 7 mai 16 heures.
La gendarmerie avait lancé un appel à témoins pour "disparition inquiétante", qui a permis de retrouver sa voiture, une Kia Sportage rouge avec laquelle elle a quitté son domicile, et qui a été localisée sur la rive Est du lac d'Aiguebelette, à 15 mètres du bord du lac.
Hier des maîtres chiens, des gendarmes, accompagnés d'amis et de proches de Cécile Rinchet ont ratissé le secteur, en vain.
Des plongeurs spécialisés d'Aix-les-Bains et de Villefranche-sur-Saône ont sondé le lac, sans résultat.
Les recherches se poursuivent aujourd'hui mais la profondeur du lac complique la tâche : "Le lac atteint parfois les 70 mètres, et les moyens classiques sont alors battus, explique-t-on à la Compagnie de Chambéry "qui envisage une solution plus technique, en faisant appel à un sonar auprès des autorités Suisses, en tenant compte des créneaux disponibles, dans les jours ou semaines qui viennent"".
Seul un Sonar peut détecter la présence de corps malgré l'obscurité et la profondeur.
La quinquagénaire, dépressive et sous traitement médicamenteux, a disparu sans emporter de carte bancaire ni téléphone, qui permettrait de la géo-localiser. La thèse du suicide est privilégiée, même si les enquêteurs ne peuvent pas affirmer à 100% que son corps est dans le lac ".
Le signalement de la disparue a par ailleurs été communiqué au fichier d'information de l'espace Schengen.