En Maurienne, les bergers s'inquiètent des conséquences du nouveau plan loup sur leur cheptel, qu’il juge trop favorable à l'expansion du grand canidé.
En Maurienne, mercredi 6 juin 2018, Hubert Covarel surveillait son troupeau malgré les mesures de protection mises en place. Le nouveau plan loup ne le satisfait pas, comme beaucoup d’éleveurs des alpes, il le juge trop favorable au prédateur.
Un prédateur qu’il connaît bien, puisqu’en 2016, on ne comptait pas moins de trois meutes dans son secteur :"Les troupeaux les moins bien protégés étaient massacrés tous les soirs. On était cernés par les loups. On entendait les chiens aboyer quand ils s’approchaient pour faire de la prédation."
En trente dans les alpes Hubert Covarel à vu le loup attaquer ses brebis 23 années d’affilées. Cette année, le prédateur lui a enlevé une quinzaine d’agneaux. Selon lui, c’est une preuve dont les tirs de loups autorisés l'an dernier n'ont pas suffi et que les 20 kilomètres de filets qu'il a disposé sur ses pâturages ne règlent rien.
Pour compléter ces protections mises en place, il faut selon lui créer une meute de 4 à 5 chiens un peu à la façon d’une meute de loups pour : "Qu’ils réfléchissent avant d’attaquer."