Le chasseur suisse qui avait abattu quatre ânes dans les Bauges, en septembre dernier, était jugé ce matin à Chambéry. Un mois de prison avec sursis a été requis contre lui ainsi qu'une interdiction temporaire de détenir une arme et de chasser
"Un mois de prison requis avec sursis, ça me semble extrêmement peu, compte tenu du fait que cet homme a pris tout son temps pour viser, épauler et tuer quatre ânes", a réagi aux réquisitions l'avocate de l'éleveuse des ânes abattus à Arith, le 17 septembre dernier.
Le procès du chasseur suisse qui avait abattu quatre ânes de randonnée à Arith en septembre dernier s'ouvrait ce jeudi matin au tribunal correctionnel de Chambéry. En fin de matinée, un mois de prison avec sursis a été requis contre lui, une interdiction de détenir une arme et de chasser pendant cinq ans, ainsi qu'une amende et des dommages et intérêts envers la victime.
Un jugement "clément" pour l'avocate de l'éleveuse, Me Kabsch.
"Bien que la loi prévoie deux ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende, ces maximums ne sont jamais appliqués" a regretté l'avocate, qui ajoute qu'il est "rare d'aller en prison pour avoir tué un animal".
Le tribunal a mis sa décision en délibéré au 28 juin prochain.