Alors que la neige commence à fondre sur les pistes de ski savoyardes, de nombreuses stations ont besoin de moniteurs de ski saisonniers pour combler leurs effectifs indisponibles ou malades. Parmi ces moniteurs en renfort, certains viennent parfois de très loin.
Sindy est engagée comme monitrice de ski à la station de la Rosière, en Savoie. Pourtant la jeune saisonnière travaille d’habitude sur la chaîne des Pyrénées.
Mais qu’importe le massif montagneux pourvu qu’il y ait de la neige et des clients. La jeune femme fait partie du contingent des 5 à 15 moniteurs venus de l’extérieur pour renforcer l’équipe déjà présente sur la station.
Un besoin en personnel pressant, alors que la neige commence à fondre depuis plusieurs semaines de ce côté des Alpes.
La Rosière est une station de taille moyenne mais elle est perchée en haute altitude entre la France et l’Italie. L’école de ski y compte une centaine de moniteurs, pour environ 1000 clients dans les cours collectifs et 350 en cours particuliers.
De quoi promettre des bonnes journées pour ces travailleurs saisonniers qui viennent parfois de loin.
Et une nouvelle superbe journée !#larosiere #onsegave #printempsduski pic.twitter.com/ImCkkheiDm
— La Rosiere 1850 (@La_Rosiere1850) 28 mars 2017
Malgré la fonte de la neige, une affluence encore forte au printemps
Les stations ont besoin de renforts surtout au printemps car les stations sont moins enneigées et sont obligées de fermer quelques pistes.Mais cette demande en CDD intervient aussi au moment où beaucoup de moniteurs partent en formation à Pâques et sont donc indisponibles pour donner des cours.
La fatigue de la fin de saison se fait sentir et certains moniteurs tombent malades après 5 à 6 mois intenses.
Pour fidéliser ces moniteurs saisonniers, les stations de ski doivent garantir un nombre minimum d’heures.