L'arrêté du préfet de Savoie, qui permet l'abattage de 6 loups sur une période de 6 mois, avait été pris à la suite de la séquestration par des éleveurs du président et du directeur du parc national de la Vanoise. Il n'est pas remis en cause par la Justice administrative.
Le tribunal administratif de Grenoble a donc refusé de suspendre un arrêté préfectoral autorisant l'abattage de 6 loups en Savoie, comme le demandaient des associations de défense de l'environnement. Le juge des référés a estimé qu'"aucun des moyens" invoqués par les associations n'était "propre à créer un doute sérieux quant à la légalité de la décision de l'arrêté du 10 septembre 2015", dans une ordonnance rendue ce mercredi 21 octobre.
L'arrêté avait été débloqué après une action des éleveurs mais, selon "les maires du col du Glandon (Savoie)", un collectif regroupant une dizaine d'élus, "il avait été demandé par les élus du secteur bien avant la séquestration" des personnes du parc national de la Vanoise.
13 loups ont été abattus depuis le début de l'été dans les Alpes françaises, dont trois en Savoie, sur un plafond maximum de 36 loups pouvant être abattus en 2015-2016 en France.