VIDÉO. JO d'hiver 2030 : "Val d'Isère n'est pas qu'une option", la station savoyarde espère toujours organiser des épreuves

La station de Val d'Isère, en Savoie, toujours mobilisée pour accueillir des épreuves des JO-2030, s'autorise à y croire. La Mecque du ski alpin pourrait finalement intégrer la carte des sites de la candidature des Alpes françaises pour éviter une trop forte concentration des épreuves à Courchevel et Méribel.

Val d'Isère peut-elle encore y croire ? Écartée des visites du Comité international olympique (CIO), en tournée dans les Alpes françaises pour inspecter les sites pressentis pour les JO-2030, la station savoyarde pourrait malgré tout figurer sur la carte des sites olympiques.

La commission se trouvait mardi 23 avril en Savoie pour visiter les sites de Courchevel et La Clusaz lorsque la question de Val d'Isère a été évoquée. "C'est une alternative, cela reste dans nos esprits et quand nous aurons terminé notre tournée, nous en discuterons de manière plus concrète", a répondu l'Autrichien Karl Stoss, président de la Commission pour le futur hôte des Jeux olympiques d'hiver du CIO.

"Il est très important pour nous de limiter les coûts et la complexité de l'organisation", a-t-il ajouté. Cette porte ouverte à un retour en piste de Val d'Isère reste porteuse d'espoir pour la station, largement mobilisée pour accueillir les épreuves de ski alpin et de slalom. Un temps écartée de la liste des sites olympiques dans une logique de regroupement des épreuves, elle compte bien défendre son héritage.

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JO d'hiver 2030 dans les Alpes : Val d'Isère reste "une alternative" pour les épreuves de ski alpin, selon le CIO ©France Télévisions

Des arguments à faire valoir

Les JO-1992, les Championnats du monde 2009, la piste Oreiller-Killy, qui porte le nom de deux enfants du pays devenus légendes de leur sport... Mecque du ski alpin, Val d'Isère a déjà organisé près de 200 épreuves de Coupe du monde et de nombreuses compétitions internationales.

Val d'Isère n'est pas qu'une option parce que, de notre point de vue, la station est incontournable.

Patrick Martin, maire de Val d'Isère

"Je pense que ça serait une erreur de ne pas mettre Val d'Isère dans la course pour la candidature des Alpes françaises. C'est vraiment important", soutient le maire, Patrick Martin, qui a remis un dossier chiffré sur le coût que représenterait l'organisation d'épreuves dans sa station.

"Val d'Isère n'est pas qu'une option parce que, de notre point de vue, la station est incontournable, assure-t-il. Dans l'organisation d'une grande compétition comme les Jeux olympiques, avoir plusieurs sites ne représente pas de coût supplémentaire mais la garantie de pouvoir tenir les épreuves en temps et en heure en fonction, notamment, de la météo."

Vers un retour en arrière ?

La mythique face de Bellevarde, spécialement conçue pour les JO d’Albertville en 1992, est toujours en service. Un argument de poids pour des Jeux qui se veulent durables. De son côté, le président (LR) d'Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez a réaffirmé sa volonté de voir la station savoyarde accueillir des épreuves olympiques en 2030.

"Pour moi, et ce n’est pas une option, Val d’Isère doit être intégrée à la carte des sites", affirmait-il en aparté, cité par nos confrères de Ski Chrono, lors de la visite du CIO en Savoie. Le sort de la station semblait pourtant scellé.

Alors pourquoi ce retour en arrière ? Dans le dossier des Alpes françaises pour les JO d'hiver 2030, la station de Courchevel doit partager le ski alpin avec Méribel. Des sites très rapprochés, faisant courir un risque en cas d'aléas météorologiques. Dans ce contexte, l’intégration de Val d’Isère sur la carte des sites olympiques pourrait séduire le CIO.

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