VIDÉO. Voitures volées, armes à feu, cadavres : ces enquêteurs cherchent indices et preuves au fond de l'eau

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12 gendarmes subaquatiques ont effectué un exercice de plongée dans le lac du Bourget.
Un exercice de plongée dans le lac du Bourget. ©Candice Antiga et Franck Céroni / France 3 Alpes

Ce lundi 13 mai, 12 gendarmes subaquatiques des unités d'Aix-les-Bains en Savoie et de Valence dans la Drôme ont effectué un exercice de plongée à 25 mètres de profondeur dans le lac du Bourget. Ces enquêteurs spécialisés sont régulièrement sollicités par les tribunaux judiciaires pour investiguer en milieu aquatique.

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Voitures volées, armes à feu, cadavres... Les gendarmes subaquatiques sont régulièrement sollicités par les tribunaux judiciaires pour enquêter en milieu aquatique. Objectif : retrouver et faire remonter à la surface des indices ou des preuves dissimulés dans les profondeurs sous-marines.

"Le milieu aquatique est hostile. La plongée est une activité à risque, mais qui reste nécessaire pour la gendarmerie pour pouvoir continuer son action en tout lieu et en tout temps", explique le major Christophe de la Brigade fluviale de Valence, dans la Drôme. 

Un exercice dans le lac du Bourget

Pour maintenir un bon niveau de compétences techniques et physiques, ces enquêteurs spécialisés de la gendarmerie nationale effectuent une fois par semaine des exercices de plongée dans divers milieux y compris dans des endroits dangereux notamment des barrages et des centrales hydroélectriques. 

Ce lundi 13 mai, 12 gendarmes subaquatiques des unités de la brigade nautique d'Aix-les-Bains en Savoie et de la brigade fluviale de Valence dans la Drôme se sont donné rendez-vous au lac du Bourget pour un exercice de plongée à 25 mètres de profondeur. Pour des raisons de sécurité, les plongées sont limitées à 35 mètres de profondeur. 

"On est là dans le cadre de notre activité subaquatique. On a tenu, pour garantir la sécurité des équipes, d’effectuer périodiquement des exercices techniques qui permettent à un plongeur en difficulté de se sortir de cette situation ou alors d’assister son binôme", précise le gendarme. 

Ce lundi, l’eau est à 10 degrés, une température plutôt "confortable", selon Christophe. En exercice comme en situation réelle, ils peuvent être amenés à plonger dans des eaux très froides et pas très claires. "Ici, on y voit relativement bien, mais quand on plonge dans le Rhône, on n’a vraiment pas beaucoup de vision, donc la recherche est très difficile et même les constatations, parfois, sont compliquées", explique Olivier Zaepffel, adjudant-chef à la brigade nautique d'Aix-les-Bains.

150 enquêteurs subaquatiques en France

En immersion, les sens des gendarmes sont réduits et les recherches peuvent s'avérer plus laborieuses. "On n’est pas dans notre élément et on est limité par le temps en fonction de la profondeur", explique Olivier Zaepffel.

Lors de l'exercice, les enquêteurs simulent de nombreuses situations leur permettant de garder les réflexes et les techniques indispensables dans leur métier. Il s'agit notamment des exercices d’assistance à plongeur en difficulté ou de remontée sur expiration, une action permettant à un plongeur qui se retrouve en panne d’air de rejoindre la surface. 

En moyenne, un enquêteur subaquatique effectue entre 100 et 150 plongées par an pour plusieurs types d’investigations. Un travail qu’ils sont très peu à réaliser. En France, la gendarmerie nationale ne compte que 150 enquêteurs subaquatiques et ils ne sont que 12 à exercer ce métier dans la région Auvergne-Rhône-Alpes.

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