A la suite du séisme survenu en Drôme-Ardèche lundi 11 novembre, des inspections sont menées par la CNR sur trois barrages de la région. Ils devraient durer quelques jours.
Lundi 11 novembre, à 11h52, un séisme de magnitude 5,4 sur l'échelle de Richter, s'est produit en Ardèche, à "26 km au sud-est de Privas", a précisé dans un communiqué le Bureau central sismologique Français (BCSF) de Strasbourg. Selon les données du BCSF, aucun séisme aussi fort n'a été constaté en France continentale depuis 2003.
Le tremblement de terre a principalement frappé les départements de la Drôme et de l'Ardèche. Une personne a été grièvement blessée à Montélimar et trois autres personnes ont été légèrement blessées en Ardèche "suite à une crise de panique", a indiqué sur Twitter le préfet de ce département.
La secousse a été ressentie jusqu'à Saint-Étienne, Grenoble, Lyon, et même dans le sud de la France, mais c'est sur la commune du Teil que le séisme a fait le plus de dégâts matériels. Conséquence de la secousse: les réacteurs n°2, n°3 et n°4 de la centrale nucléaire de Cruas (Ardèche) sont arrêtés pour un "audit approfondi".
Inspections au programme pour trois ouvrages
La suite de ce séisme, la CNR indiquait ce matin que des mesures d'inspections concernant trois barrages avaient lieu. Elles concernent trois barrages, centrales hydroélectriques et/ou écluses : Donzère-Mondragon, Châteauneuf-du-Rhône (près de Montélimar) et Logis Neuf.
Pour l'heure, la CNR indique qu'il n'y a rien à signaler. Les inspections devraient cependant durer quelques jours. Ce sont des inspections visuelles, des contrôles de la pression de l'eau sur les installations et des manoeuvres sur les installations telles que les vannes des barrages et des écluses.