"Semaine du cerveau" à Grenoble et Annecy. Où en est la recherche sur Alzheimer ?

Grenoble (Isère) et Annecy (Haute-Savoie) accueillent jusqu'à samedi 15 des conférences et animations autour de "la plasticité du cerveau". Un thème qui recouvre par exemple la question de la maladie d'Alzheimer, à laquelle se consacrent plusieurs spécialistes grenoblois. Reportage et invité.

A quel point notre cerveau est-il élastique ? Comment le cerveau évolue-t-il au cours de la vie ? Quels sont les mécanismes de l'apprentissage ? Si ces questions vous intéressent, c'est votre semaine. Enfin, c'est celle du cerveau.

Du lundi 10 au samedi 15 mars, des chercheurs de la Société des Neurosciences organisent des conférences et animations dans une trentaine de villes, autour d'un thème : la "plasticité du cerveau". Débats, projections de films et ateliers ludiques : tout est là pour les intéressés. Grenoble (Isère) et Annecy (Haute-Savoie) participent. Le programme complet : à Grenoble ici, à Annecy .

Antoine Depaulis, Directeur de recherche Inserm à Grenoble, était l'invité de France 3 Alpes lundi 10 mars, pour expliquer la raison d'être de cet événement :
Antoine Depaulis, Directeur de recherche INSERM, invité de France 3 Alpes


Alzheimer décrypté au Grenoble Institut Neurosciences


Le chef-lieu de l'Isère habrite un organisme à la pointe dans ce domaine : le Grenoble Institut Neurosciences (GIN). Nous avons rencontré l'un des chercheurs qui y travaillent, Alain Buisson, spécialisé dans la maladie d'Alzheimer. Une maladie neurodégénérative qui ressemble à un virus : les malades sécrètent une protéine dite "Tau" qui se propage de neurone en neurone et les détruit progressivement. Alain Buisson est l'un de ceux qui décryptent ce fonctionnement, pour mieux imaginer un remède.

Reportage d'Olivia N'Ganga et Jean-Pierre Rivet : 
Intervenant : Alain Buisson, Enseignant-Chercheur au Grenoble Institut Neurosciences (GIN).

A ce jour, aucun traitement ni aucun vaccin ne protège de la maladie d'Alzheimer, même si des tests sont en cours dans le monde. La détection de la maladie se fera peut-être bientôt par un simple test sanguin (c'est la conclusion de cette étude américaine), mais pour le moment il faut passer par la ponction lombaire ou au moins l'imagerie cérébrale.

Deux millions de Français atteints en 2020. C'est l'estimation de l'Inserm. Dans le monde, les malades sont déjà 35 millions et pourraient être 115 millions en 2050 selon l'Organisation Mondiale de la Santé.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité