Les élections sénatoriales auront lieu ce dimanche 24 septembre. Il s'agit de renouveler la moitié des élus de la Haute assemblée. En Auvergne Rhône-Alpes seuls les "grands électeurs" des départements de la Loire, de l'Isère, du Puy de Dôme et de la Haute-Loire sont concernés par ce scrutin.
Un ultime rendez-vous qui s'annonce difficile pour le président de la République Emmanuel Macron et son parti, la République en marche (LREM). Trois mois après leur triomphe aux législatives, il est très fragilisé cependant, cela ne devrait pas modifier en profondeur les équilibres au Sénat.
Seuls 76.359 "grands électeurs" sont appelés à voter dans 38 départements métropolitains et six départements et collectivités d'outremer concernés, auxquels s'ajouteront six sièges des Français hors de France et un siège vacant en Savoie.
En métropole, ce renouvellement concerne les départements allant, dans l’ordre minéralogique, de l’Indre-et-Loire aux Pyrénées-Orientales ainsi que les départements d’Île-de-France, et outre-mer, la Guadeloupe, la Martinique, la Réunion, Mayotte, la Nouvelle-Calédonie et Saint-Pierre-et-Miquelon.
171 sénateurs, sur un total de 348, doivent être renouvelés cette année 2017 pour un mandat de six ans. Ils sont élus au scrutin majoritaire à deux tours dans les départements qui élisent un ou deux sénateurs (35 sénateurs au total) et à la proportionnelle au-delà (136). Un mode de scrutin indirect qui favorise habituellement la stabilité au Sénat, à majorité de droite depuis 2014 et qui devrait le rester.
Le corps électoral composé principalement d'élus locaux (maires, conseillers municipaux, régionaux ou départementaux) reflète en fait les résultats des municipales 2014 remportés par la droite.