Le “service national universel” (SNU), c'était une promesse de campagne d’Emmanuel Macron. Alors que le cadre général a été arrêté, la nouvelle ministre des sport Roxana Maracineanu rencontre des lycéens de Bellegarde-sur-Valserine (Ain) pour parler de leur vision du SNU.
C'est dans la droite ligne du cycle de consultation des jeunes -initié par le premier ministre à Avignon le 13 septembre 2018- que Roxana Maracineanu, la ministre de sport s'est rendue vendredi au groupe scolaire Saint-Exupéry de Bellegarde-sur-Valserine.
Là, la nouvelle ministre des sports a répondu aux questions des jeunes présents : "pourrai-je faire le service national avec ma meilleur amie?" ou "comment allons-nous être logés ? ". Des interrogations pratiques, des réflexions aussi, puisque c'est la philosophie de ces rencontres intitulées « Le service national universel se crée avec vous, exprimez-vous ! ».
Un membre du gouvernement à chaque rencontre
Jusqu’à fin octobre 2018, six journées sont programmées en France, en présence d’un membre du gouvernement, pour préciser les contours et le contenu du SNU.
« C’est pour resserrer les liens de fraternité, au sein de notre nation républicaine, que nous avons décidé de créer le SNU, avait rappelé le Premier ministre. Et cette fraternité, nous voulons qu’elle dépasse, qu’elle transcende les différences sociales ou territoriales ».
"Une fabrique de la citoyenneté"
La première vocation du SNU sera de susciter une très grande variété d’engagements. « Être un creuset républicain, parmi d’autres, une fabrique de la citoyenneté et de l’engagement. La France a besoin de citoyens solidaires, responsables et engagés », a insisté Édouard Philippe.
Un module obligatoire, un autre sur la base du volontariat
Fin juin 2018, le gouvernement annonçait que le SNU prendrait la forme d’un service civique d’un mois obligatoire, puis d'un module basé sur le volontariat.
Le premier temps, d’une durée d’un mois maximum, sera effectué aux alentours de 16 ans. Obligatoire donc, il sera l’aboutissement du parcours citoyen débuté à l’école primaire et poursuivi au collège.
Une période de volontariat d'au moins trois mois
Dans un deuxième temps, les jeunes seront encouragés à poursuivre volontairement une période d’engagement, civil ou militaire, d’une durée d’au moins trois mois, concernant divers domaines civiques : défense et sécurité (engagement volontaire dans les armées, la police, la gendarmerie, les pompiers, la sécurité civile), aides à la personne, actions de préservation du patrimoine ou de l’environnement, toutes formes de tutorats.