Les 28 salariés de l'AFPA du Puy-en-Velay (Haute-Loire) sont rassurés. Le site qui devait fermer dans le cadre d'une restructuration nationale de l'organisme de formation devrait finalement rester ouvert avec un projet alternatif. Le site d'Aurillac devrait aussi être sauvé.
Ils avaient débrayé, en novembre dernier, devant leur lieu de travail. Les 28 salariés du site l'Afpa du Puy-en-Velay, en Haute-Loire, l'agence de formation professionnelle des adultes, devaient voir leur emploi supprimé à cause d'un plan de restructuration nationale.
Ils annoncent ce vendredi que ce ne sera finalement plus le cas. Le centre de formation, tout comme celui de l'Afpa d'Aurillac, dans le Cantal, et ses huit salariés, devraient être sauvés grace à des projets alternatifs.
"C’est une très bonne nouvelle pour les salariés, explique Laurent Duffaud, délégué CGT de l’Afpa Puy-en-Velay. Le site va à 99,9% rester ouvert. Au mois de mai, une pilote de projet va arriver pour mettre en place ce projet alternatif. La formation va rester centrale, mais il y aura aussi une offre novatrice avec des espaces partagés et de l’entreprenariat. Tous les salariés pourront d’y intégrer, moyennant pour certain des compléments de formation."
104 emplois sont encore menacés sur le site de Clermont-Ferrand, et 10 à Montluçon, sans fermeture des sites. En tout, 1 540 suppressions d’emplois étaient prévues en France, d'ici mars 2020. Et sur 38 fermetures de centres, douze projets alternatifs sont à l'étude pour les sauver.