Même si la suppression d'emplois étaient redoutées depuis plusieurs mois à STMicro, les politiques de l'agglo de Grenoble accusent le coup, ce mercredi 27 janvier. Les sites de Grenoble et Crolles seront concernés par la mesure. Christophe Ferrari, président de Grenoble-Alpes Métropole réagit.
STMicroelectronics envisage de supprimer 1.400 emplois, dont 430 en France, en raison de l'arrêt progressif de la fabrication de décodeurs.
Christophe Ferrari évoque "un réel séisme". "Chacun connaît ici le rôle moteur de ST pour l'écosystème grenoblois, pour l'université, pour ses laboratoires de recherche, pour les PME et start-ups de notre territoire. Avec l'ensemble des élus isérois, nous restons mobilisés pour que les sites de Grenoble et de Crolles ne soient pas sacrifiés et serons tout particulièrement vigilants sur les impacts sociaux de ces annonces."
Le président rappelle que l'Etat français est actionnaire à hauteur de 13,5% de ST et donc "devra jouer tout son rôle pour la redéfinition de la gouvernance du groupe et l'élaboration d'une stratégie claire et à long terme". L'élu socialiste évoque pour l'heure "des motivations actionnariales".