Tour de France 2019 : des arrivées à Valloire, Tignes et Val Thorens en Savoie

C'est officiel ! La victoire dans le Tour de France 2019 s'arrachera sans aucun doute dans les Alpes. Les dernières étapes se disputeront en effet d'Embrun à Valloire, de Saint-Jean-de-Maurienne à Tignes, d'Albertville à Val Thorens.

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Les dernières étapes du Tour de France 2019 vont en faire souffrir plus d'un. Elles se dérouleront chez nous, dans les Alpes. Jugez plutôt les pourcentages et dénivelés !

18e étape Embrun - Valloire le 25 juillet :
    col de Vars: 9,3 km à 7,5 % (2109 m)
    col d'Izoard: 14,1 km à 7,5 % (2360 m)
    col du Galibier: 23 km à 5,1 % (2642 m)

Dans ce premier acte de la "trilogie alpestre" selon Christian Prudhomme, organisateur du Tour, pas moins de 3 cols consécutifs à plus de 2 000 mètres. Vars, Izoard par son versant "le plus sauvage", et le Galibier.

19e étape St-Jean-de-Maurienne - Tignes le 26 juillet :
    montée d'Aussois: 6,5 km à 6,2 % (1467 m)
    col de l'Iseran: 12,9 km à 7,5 % (2770 m)
    montée de Tignes: 7,4 km à 7 % (2089 m)

Après Bonneval-sur-Arc, 13 kilomètres à plus de 7% pour atteindre l'Iseran, le plus haut col routier des Alpes françaises à 2 770 mètres, le "toit du Tour".

20e étape Albertville - Val Thorens le 27 juillet :
    Cormet de Roselend: 19,9 km à 6 % (1968 m)
    côte de Longefoy: 6,6 km à 6,5 % (1190 m)
    Val Thorens: 33,4 km à 5,5 % (2365 m)

Deuxième étape 100 % savoyarde. Descente technique du Cormet de Roselend, parcours inédit par Longefoy, ultime ascension de cette édition par "l'interminable montée" vers la plus haute station d'Europe : Val Thorens. A 2 300 mètres d'altitude, ce sera "l'arrivée la plus haute de l'histoire du Tour". 

 


Val Thorens, l'ultime ascension


Juste avant le sprint final parisien, les coureurs du Tour de France se départageront peut-être dans cette vingtième étape particulièrement sélective.
 
Après le départ d'Albertville, les coureurs traverseront le Beaufortain, graviront le spectaculaire Cormet de Roselend, avant de regagner Moûtiers et attaquer les 34 km d'ascension de la vallée des Belleville par la route en balcon de Saint Laurent de la Côte (soit 19 kilomètres de plus que la montée vers l'Alpe d'Huez).

Un passage dans le village de Saint Martin de Belleville et la station des Menuires mènera le peloton jusqu'à l'arrivée à Val Thorens aux Chalets du Thorens au cœur du domaine skiable à 2365 mètres d'altitude. Une dernière étape de montagne de 131 km et près de 4563 mètres de dénivelé cumulé !

Chaque année une seule étape du Tour de France est ouverte aux amateurs, généralement l'étape reine du circuit qui est cette année celle d'Albertville - Val Thorens.

Le défi, Albertville - Val Thorens cette année, pour les 15 000 cyclo-sportifs amateurs venus du monde entier aura lieu le 21 juillet.
 

Zoom sur le col de l'Iseran, mythique et méconnu


Il a beau être le plus haut col routier de France, à 2770 mètres d'altitude, son histoire avec le Tour se résume à 7 passages seulement.

Et le versant de la Maurienne n'a été escaladé que rarement par les coureurs, la dernière fois en... 1963 ! 

A partir du village de Bonneval, ce sont 12,9 kilomètres d'ascension, à 7,5 % de pente, qui attendent le peloton. A peu près la montée de l'Alpe d'Huez qui commencerait à 1800 mètres d'altitude, selon la formule du directeur du Tour Christian Prudhomme.

Dans ce cadre de haute montagne, Louison Bobet avait solennisé son retrait du Tour. En 1959, le triple vainqueur de l'épreuve avait tenu à escalader le géant pour mettre pied à terre au sommet et renoncer définitivement.

37 ans plus tard, c'est en convoi que les coureurs du Tour 1996 franchirent le sommet. Le départ de l'étape prévu à Val d'Isère avait été reporté en raison de chutes de neige rendant la route impraticable pour une course cycliste.

"L'Iseran a été très peu emprunté mais il fait partie du mythe, qui naît souvent de la rareté. Il y a aussi son altitude, on est quasiment à l'altitude des sommets environnants, les paysages, toutes les couleurs du ciel. C'est magnifique", décrit Christian Prudhomme.

Romain Bardet, qui aime l'escalader pour le plaisir quand il séjourne en Haute-Tarentaise, sera sûrement de cet avis.

Les passages du Tour de France à l'Iseran:
    1938: Félicien Vervaecke (BEL)
    1939: Sylvère Maes (BEL), contre-la-montre
    1949: Pierre Tacca (FRA)
    1959: Adolf Christian (AUT)
    1963: Fernando Manzaneque (ESP)
    1992: Claudio Chiappucci (ITA)
    2007: Yaroslav Popovych (UKR)
 


Pas d'arrivée à Grenoble


Grenoble, hélas, ne fêtera pas les 100 ans du magique Maillot jaune. Il a porté été endossé pour la première fois dans la capitale des Alpes, par Eugène Christophe.

Par contre, Valloire se réjouit... la station de Jean-Baptiste Grange n'avait plus vu le Tour depuis 1972 !
 






 
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