Trois adolescents périssent dans une explosion

Quatre adolescents de 14 à 16 ans ont été victimes d'une violente explosion , samedi 13 juin dans l'après-midi, à Bas en Basset en Haute-Loire. Cette explosion,  d'origine indéterminée, a coûté la vie à trois d'entre eux et blessé grièvement le quatrième.

Une violente explosion a secoué samedi 13 juin en fin d'après-midi Bas en Basset,  commune de 4.200 habitants, située à la frontière du département de la Loire, à environ 40 kilomètres au sud-ouest de Saint-Étienne.
Alertés vers 16H50, et très rapidement sur les lieux, pompiers et médecins du Samu, assistés de la gendarmerie, ont découvert quatre jeunes ensevelis dans une maison abandonnée du petit hameau de Ranchevoux, non loin du bourg de la commune.

Des jeunes gens sans histoire

"Les corps sans vie de deux jeunes gens sont alors sortis des décombres par les secours, qui ne parviennent pas à ranimer un troisième adolescent", a expliqué le vice-procureur du Puy-en-Velay Yves Dubuy.Un dernier jeune homme "a été évacué, très grièvement blessé" vers l'hôpital de Saint-Étienne, a ajouté le magistrat. Ses jours sont en danger, a-t-il indiqué."La maison abandonnée dans laquelle ils ont été découverts apparaît avoir été touchée par une explosion violente dont l'origine est, en l'état, indéterminée",a précisé le magistrat.

"Les quatre victimes sont toutes des jeunes gens sans histoire, domiciliés dans les environs et âgés de 14 à 16 ans", a déclaré à l'AFP le vice-procureur, en marge d'une conférence de presse à la gendarmerie de Bas-en-Basset. Il y aurait parmi eux le fils d'un pompier volontaire de la commune.
Plus d'une vingtaine de gendarmes ont participé  à la sécurisation des lieux et à l'enquête ouverte pour "recherche des causes de la mort" par le parquet de la Haute-Loire.

Aucune hypothèse écartée 

"Le parquet, en l'état et dans l'attente d'importantes investigations à venir, n'écarte aucune hypothèse", a souligné M. Dubuy. Interrogé sur "une odeur de poudre suspecte" mentionnée par RTL sur son site internet, le magistrat a répondu que cette information devra "être confirmée par les investigations qui viennent de débuter, consistant en des constatations techniques et des recueils de témoignages". Les gendarmes du groupement de Haute-Loire sont en charge de l'enquête. 

Selon le maire de Bas-en-Basset, Gilles David, la maison abandonnée ne présentait "aucun risque". C'était un cabanon où les jeunes de la commune  se retrouvaient."
L'émotion est très grande dans le village. Une cellule psychologique a été mise en place à destination des familles des victimes et des secouristes intervenus sur les lieux du drame, très choqués par la scène.