Trois sœurs fauchées sur l’A7 : la chambre de l’instruction de Grenoble saisie

Ce mardi 6 septembre 2016, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Grenoble examinera le recours déposé par la mère des trois victimes. Quatre ans après la mort de ses filles, elle refuse que l’affaire soit classée.

Le 17 mars 2012, trois sœurs âgées de 12, 13 et 19 ans mourraient fauchées sur l’autoroute A7 à hauteur de Saint-Paul-Trois-Châteaux dans la Drôme.

Victorine, Angèle et Carmen avaient pris le TER à Lyon-Part-Dieu à 19h20 pour rentrer chez elles à Marseille. Contrôlées sans papier et sans billet, elles étaient descendues du train vers 21 heures à Pierrelatte. Leur périple s’est terminé à 23h23 au niveau du point kilométrique 141 de l’autoroute du Soleil, l’A7 à 23 h23 exactement. L’accident s’est déroulé sous les caméras de surveillance de l’autoroute. Plusieurs véhicules ont percuté les jeunes filles.

Après 4 ans d’enquête, la juge d’instruction de Valence a prononcé un non-lieu et classé l’affaire en janvier dernier. Mais la famille ne peut s'y résoudre. Elle estime que « les responsables » doivent être poursuivis. Il existe, selon elle, trois niveaux de responsabilité : la SNCF, qui a laissé des mineures quitter le train, le patrouilleur de l’ASF qui a vu les jeunes filles errer à proximité des voies et les gendarmes, qui n’auraient pas réagi à temps.

La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Grenoble examinera le dossier ce mardi 6 septembre à 9 heures. Sa décision  pourrait être mise en délibéré.


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