Vaccination : les centres de pharmacovigilance de Grenoble et de Lyon choisis pour surveiller le vaccin Janssen

Le vaccin Janssen, qui ne nécessite qu'une seule injection, est proposé aux plus de 55 ans depuis lundi 26 avril. Les centres de pharmacovigilance de Grenoble et Lyon viennent d’être missionnés par l’ANSM pour signaler d’éventuels effets indésirables.

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Après Pfizer, Moderna et AstraZeneca, un quatrième vaccin débarque en France. Le sérum, développé par le géant américain Johnson et Johnson, est également appelé Jansenn, du nom du laboratoire qui le développe.

Proposé depuis le 26 avril dans l’Hexagone, ce vaccin est basé sur des adénovirus comme celui du laboratoire AstraZeneca. En revanche, il ne nécessite qu’une seule injection et peut être conservé plus facilement. La France a reçu une première livraison de 200.000 doses de ce vaccin mi-avril et les injections ont déjà commencé.

 

Faire remonter d’éventuels effets secondaires

Suite à l’arrivée de ce nouveau vaccin, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) a chargé les centres de pharmacovigilance de Grenoble et Lyon de faire remonter d’éventuels effets secondaires. "Après avoir été signalées par des patients ou des médecins, les données concernant les effets secondaires sont saisis dans une base nationale. Nous allons ensuite évaluer chaque cas et émettre un signal d’alerte si nous constatons un risque potentiel. Par exemple, c’est de cette manière que l’alerte concernant les thromboses avec AstraZeneca a été donnée",  explique Jean-Luc Cracowski, chef de service de pharmacovigilance au CHU de Grenoble Alpes.

Sur les 31 centres de pharmacovigilance présents en France, ce sont donc deux établissements de la région Auvergne-Rhône-Alpes qui ont été choisis. "C’est une reconnaissance de notre expertise dans le domaine de la pharmacovigilance et ça montre notre sérieux dans la gestion des dossiers, se félicite le spécialiste. Mais c’est aussi une certaine pression".

 

Un gigantesque volume de données

Les six médecins-pharmaciens du centre isérois auront d’énormes masses de données à traiter. "C’est hors norme car on n’a jamais eu autant de médicaments prescrits d’un coup, reconnait Jean-Luc Cracowski. En terme de volumes de données, on va devoir gérer une grosse surcharge de travail".

Chaque semaine, les centres de Lyon et de Grenoble devront faire remonter tous les effets indésirables (s’il y en a) du nouveau vaccin. Depuis les rares cas de thromboses constatés avec le vaccin AstraZeneca, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament promet d’être particulièrement vigilante. 

Aux Etats-Unis, seuls huit cas de thromboses ont été signalés sur 7 millions d'injections Johnson et Johnson.  

 

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